chavirer
J’ai une question au sujet du verbe chavirer : je sais qu’un bateau chavire, donc se retourne, mais l’usage qui en est fait ici me perturbe :
Mais moi j’étais sûre de ce que je voyais, de ce que je ressentais. L’instinct maternel. Je n’avais jamais vraiment compris ce que ces mots signifiaient. Désormais ils me chavirent de justesse et de réalité. L’instinct maternel, c’est voir ce que les autres ne peuvent pas voir, c’est ressentir au plus profond de soi la variation de l’autre.
Je ne fais pas référence à la définition qu’en donne l’auteur, mais si quelqu’un peut me faire chavirer, au sens figuratif, est-ce que des mots aussi ?
Je vous remercie de vos explications.
Bonjour,
Les mots dont l’auteur parle sont instinct et maternel.
Il est donc naturel que l’instinct maternel puisse le chavirer(l’émouvoir, l’attendrir, le bouleverser…).
Ils est mis à la place de instinct maternel, ce qui évite la répétition.
Bonjour Zully.
Les deux sens figurés de chavirer selon le Grand Robert :
© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
Je ne vois pas pourquoi des mots ne pourraient pas émouvoir ou perturber qqn. , donc le chavirer.
Merci beaucoup Czardas, j’avais compris que c’était « ils » le sujet. Ce que je comprends moins bien c’est l’utilisation » ils me chavirent ». J’utilise ce verbe sous la forme « il me fait chavirer » et non « il me chavire » donc ici j’aurais dit « ils me font chavirer ».
Au sens figuré, ce verbe est transitif.
Elle était chavirée par la nouvelle ► la nouvelle l’avait chavirée (bouleversée, émue…)
Je vous remercie, Czardas, votre explication m’éclaire et je ne suis plus chavirée !