Chaque phrase est-elle correcte et laquelle choisir ?
1) Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais le jeu n’en vaut pas la chandelle s’il en devient prisonnier de ses actes.
2) Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais le jeu n’en vaut pas la chandelle s’il devient prisonnier de ses actes.
3) Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais le jeu n’en vaut pas la chandelle si l’on devient prisonnier de ses actes.
4) Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais s’il devient prisonnier de ses actes, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
5) Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais s’il devient prisonnier de ses actes : le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Pour la 1) et la 2), quelle différence amène la préposition « en » ?
J’ai pensé à la 3), car j’ai l’impression que le pronom « il » qui doit se rapporter au père peut prêter à confusion en se rapportant au jeu. C’est pourquoi j’ai remplacé par « on », mais est-ce bien nécessaire ?
Pour la 4) en inversant afin d’éviter toute confusion ?
Enfin, la 5) en utilisant les deux-points pour une relation de cause/conséquence. On peut remplacer les deux-points par « alors » ou « par conséquent ».
Bonjour, Cathy, veso.
La remarque de veso est très juste concernant la virgule. Les phrases 4) et 5) sont donc incorrectes. Je dirais qu’il en est de même dans la proposition faite par veso, car la conjonction « mais » doit être séparée d’une virgule (dans ce cas) et la subordonnée introduite par si me paraît déterminante.
Je pense donc qu’il faut retenir l’une des trois premières phrases :
2) Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais le jeu n’en vaut pas la chandelle s’il devient prisonnier de ses actes.
3) Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais le jeu n’en vaut pas la chandelle si l’on devient prisonnier de ses actes.
En résumé, c’est choisir entre « il » et « on », puis de se passer ou non de la préposition « en ».
Personnellement je vote pour la 4, en ajoutant le « en » :
« Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal, mais s’il en devient prisonnier de ses actes, le jeu n’en vaut pas la chandelle. »
Bonsoir, Cathy.
J’ai une contrainte de 140 caractères pour ma phrase, impossible donc de rajouter le en. Qu’est-ce que change la présence de cette préposition ?
Si vous supprimez la seconde virgule, fautive, ça fait 140, pile-poil.
(Cela dit, j’en conviens, un duo de virgules ne serait pas superflu, mais le seul correct serait celui-ci :
« Un père à la recherche de sa fille s’égare en cédant au mal mais, s’il en devient prisonnier de ses actes, le jeu n’en vaut pas la chandelle. »)
Le « en » indique la raison pour laquelle il devient prisonnier de ses actes.
Nouvelle suggestion, pour entrer dans les 140 caractères :
Un père qui recherche sa fille s’égare en cédant au mal, mais s’il en devient prisonnier de ses actes, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Le remplacement de » à la » par « qui » est astucieux, mais je pense que cela ne fonctionne pas à cause de la ponctuation (voir la remarque de veso).