Cette phrase est-elle correcte dans sa syntaxe ?
Les lumières d’une nuit citadine brillent de tous feux, tel un diamant poli.
Mes petites hésitations :
– brillent de tous feux – Faut-il obligatoirement remplacer par « brillent de tous leurs feux » ou « brillent de mille feux » ?
– tel un diamant poli – Peut on utiliser « tel » à cette endroit de la phrase en tant que comparaison ? Les définitions du wiktionnaire semblent indiquer qu’il s’utilise en début de phrase, ou bien avec « que ». Pensez-vous que ce CC de comparaison est interdit en fin de phrase et doit se trouver au début, voire entre le sujet et le verbe en étant encadré par des virgules ?
Je pense que la phrase est correcte, mais je préfère vérifier cela avec vous.
Bonjour juliano3169.
Cette phrase me paraît tout à fait correcte.
Vous pouviez également placer en tête de phrase, pour le mettre en valeur, « tel un diamant poli ».
Tel peut être placé à la fin. Il s’accorde avec le nom qui suit et n’est pas obligatoirement placé à côté de l’élément de comparaison, à l’inverse de « tel quel » qui s’accorde avec le nom qui précède et qui doit donc être obligatoirement cet élément de comparaison.
Pourquoi n’écririez-vous pas : Tels des diamants, les lumières des nuits citadines brillent de mille feux ou encore « de la nuit citadine » ?
Aucun est suivi d’un nom au singulier sauf si ce nom n’existe qu’au pluriel (frais, fiançailles…) ou si ce nom n’a pas le même sens au pluriel.
Vous devez donc écrire : La vie rêvée d’une photo ne se subtilise d’aucun coffre-fort.
En revanche on subtilise quelque chose à quelqu’un ou de quelqu’un.
J’écrirais plutôt : dans aucun coffre-fort.
Bonjour, PhL.
Cela m’enlève un doute, sur le fait de ne pas devoir placer systématiquement « tel » en tête de phrase sans devoir utiliser « comme ».
J’hésite à refaire la phrase de la manière suivante :
1- Tels des diamants, les lumières d’une nuit citadine brillent de mille feux.
2- Tels des diamants, les lumières de nuits citadines brillent de mille feux.
Pour vous préciser le contexte, je parle d’un film, Le solitaire de Michael Mann, dont la mise en scène est très accès sur la manière de filmer admirablement les nuits citadines. C’est une caractéristique très forte de ce réalisateur. J’hésite donc à parler d’une seule nuit, soit la dernière du film et la plus importante, ou bien également de toutes les autres du film. Le pluriel n’est-il pas un peu choquant ?
C’est du pain béni pour moi d’avoir un avis comme le votre, j’en profite donc pour soulever un second point sur l’utilisation du singulier ou pluriel.
Ma seconde phrase parle du personnage principal, un braqueur de coffres-forts contenant des diamants, qui colle des images caractéristiques d’une vie qu’il s’imagine sur une photo. Voici donc cette seconde phrase où là aussi, j’hésite à utiliser le pluriel :
– La vie rêvée d’une photo ne se subtilise d’aucun coffre-fort.
– La vie rêvée d’une photo ne se subtilise d’aucun coffres-forts.
Je sollicite votre avis, mais bien entendu, tout le monde peut donner le sien, afin de m’aider à tourner au mieux mes deux phrases.
Bonjour,
Dont la mise en scène est très accès sur la manière de filmer admirablement les nuits citadines.
Dont la mise en scène est très axée sur la manière de filmer admirablement les nuits citadines.
C’est du pain béni…
C’est du pain bénit…
Un avis comme le votre…
Un avis comme le vôtre
Je ne sais pas, cela me semble évidemment correcte, mais plus étonnant de parler de plusieurs nuits et non d’une seule pour une description.
Bonne remarque pour la seconde phrase et je suis ravi de voir que je peux écrire le tout en moins de 140 caractères :
– Tels des diamants, les lumières de nuits citadines brillent de mille feux. La vie rêvée d’une photo ne se subtilise dans aucun coffre-fort.
Merci pour vos réponses.