C’était ou c’étaient
C’était de vraies pierres.
Bonjour Zully, merci de votre réponse. Apparemment, je ne sais pas lire. La suite est « (…) c’étaient bien (…) les seuls endroits ». Donc il n’y a pas de faute, « c’étaient » est correctement accordé. Excusez-moi pour l’inutilité de ma question.
Tout est bien qui finit bien ! Vous êtes devenu plus attentif et c’est excellent.
Et c’étaient, surtout, les prémices de ce que la vie lui réservait. Aient si j’ai bien compris ? On peut, peut-être effectivement, trouver la réponse en passant du passé au présent, où la réponse semble plus évidente. Et, c’est, surtout, les prémices ne sonne pas très bien, me semble-t-il. Ainsi, Et, ce sont, surtout, les prémices, donc pluriel : c’étaient.
Aaah « c’était.c’étaient » ! Que voilà un pur exemple de ce qui « prend la tête » !
Pour ma part, j’ai tendance à utiliser le singulier dès que le « c' » ou « ce » peut être remplacé par « cela ».
« Le contenu des cartons différait sensiblement : dans le premier c’était des photos anciennes, dans l’autre, de la vaisselle ». Lire « c’étaient des photos » me fait aussi bizarre que si j’écrivais « ça sentaient les champignons ».
« C’était des photos » sous entend : ce que je voyais, cela était des photos », « la chose que je voyais était des photos » donc vraiment ici je trouve que le singulier est normal, et c’est le cas dans beaucoup de phrases ou « c' » et « ce » sont équivalents à « cela » ou à « la chose » (ou autre équivalent)
Sinon, le contexte de situation et donc de langage aide bien aussi. Il est certain que si on veut traduire les mots d’une personne affolée qui vient de voir deux escrocs opérer dans un magasin et les voit en sortir, le « c’est eux je les ai bien vus » dit d’une traite, traduira bien mieux le contexte qu’un très posé « ce sont eux », puis virgule bien marquée, puis fin de phrase 🙂
J’espère avoir pu aider…