C’est alors que / Ce fut alors que…
Bonjour.
Désaccord d’un auteur avec sa correctrice…
Dans un texte narratif au passé, 3e personne :
« C’est alors qu’il arriva. »
ou bien :
« Ce fut alors qu’il arriva. »
Ou les deux au choix ?
Merci beaucoup de vos lumières. 😉
ALORS signifie littéralement : à ce moment-là.
Je mettrais intuitivement « c’est alors » pour désigner dans l’absolu « ce moment » ; en effet, l’indication de temps est donnée par le passé simple du verbe de la phrase, je ne vois pas l’intérêt de la redondance (plutôt à l’oreille comme dirait Chambaron, à l’instar de Flaubert).
Autre exemple, « ce sont mes enfants qui m’ont accompagnée »==> on ne dirait pas « c’étaient mes enfants qui m’ont accompagnée ».
Il est inutile de spécifier un temps passé pour le présentatif suivi d’un passé.
OK pour la première remarque. C’est ce que je pense aussi.
Pour la seconde, c’est dans le cas que j’évoque, différent : la narration est au passé et non au présent. Au passé, dans votre exemple, on peut aussi écrire :
« C’étai(en)t mes enfants qui m’avaient accompagné(e) ».
« Ce furent mes enfants qui m’accompagnèrent ce jour-là à la clinique. » (Récit au passé)
mais
« Ce sont mes enfants qui m’accompagnèrent ce jour-là… » pourquoi pas aussi.
Merci.
« C’étai(en)t mes enfants qui m’avaient accompagné(e) ». Pourquoi mettre l’imparfait et le plus que parfait ? Cette concordance des temps est réservée en principe pour situer deux actions dans le passé, l’une avant l’autre, là cela ne s’impose pas. C’est même fautif à mon sens.
Je ne saisis pas toutes les autres remarques : en fait, les faits que vous rapportez sont tous au passé…quel que soit le temps, passé composé ou passé simple.
La question que vous posez c’est celle du temps du présentatif dans une phrase au passé.
Autre solution, …plus légère dans la phrase :
A ce moment, ou alors, il arriva / est arrivé.