Ces phrases sont-elles correctes en syntaxe ?
1- Quand la séquestration d’un homme le transforme en monstre s’hypnotisant sur la vengeance, son retour à la liberté est un cadeau empoisonné.
2- Quand la séquestration d’un homme le transforme en monstre s’hypnotisant sur sa vengeance, le retour à la liberté est un cadeau empoisonné.
Le contexte est une micro-critique du film coréen Old boy. « S’hypnotisant » est une référence à l’hypnose, mais je ne veux pas vous gâcher le film si vous ne ‘lavez pas vu.
Les définitions de l’Académie française.
– Pron. S’hypnotiser sur quelque chose, tenir toute son attention concentrée sur une idée particulière. S’hypnotiser sur un détail, une difficulté.
– VENGEANCE désigne aussi le Désir de se venger. Il a toujours la vengeance dans le cur.
Je voulais publier la phrase 1-, mais j’ai constaté que le CC de temps ne pouvait être déplacé : Son retour à la liberté est un cadeau empoisonné, quand la séquestration d’un homme le transforme en monstre s’hypnotisant sur la vengeance. Vu que j’utilise le mot vengeance comme le désir de se venger, j’ai pensé que l’appartenance était déjà souligné par se venger.
La phrase 2- présente l’avantage de déplacer le CC de temps : Le retour à la liberté est un cadeau empoisonné, quand la séquestration d’un homme le transforme en monstre s’hypnotisant sur sa vengeance. Sa vengeance est à remplacer pour le sens par son désir de se venger d’après la définition. Je ne sais pas si c’est correct.
En conclusion, d’après vous quelles phrases sont correctes en syntaxe ? Comment puis-je utiliser l’appartenance ?
2- Quand la séquestration d’un homme le transforme en monstre s’hypnotisant sur sa vengeance, (le retour à) la liberté est un cadeau empoisonné. Je vote pour cette syntaxe…
Toutefois, même si ce n’est pas votre question, il me semble que l’emploi de l’expression cadeau empoisonné n’est pas bien choisie…Pourquoi ? On comprend que le prisonnier fomente une vengeance qui va s’abattre sur un autre et par conséquent, la liberté devient synonyme de malheur pour la future victime. Or, si vous assimilez liberté du détenu et cadeau empoisonné, on peut comprendre que c’est un cadeau empoisonné pour lui. Peut-être est-ce ce que vous voulez dire ?
Je préfère la phrase 2, car ce qui me semble important est de préciser qu’il s’agit de SA vengeance, mais vous pouvez alléger votre phrase.
De plus, le cadeau (empoisonné) que l’on peut lui faire n’est pas « le retour » mais plutôt de « lui rendre sa liberté ».
Je suppose que le « cadeau empoisonné » signifie qu’il risquera sa vie en se vengeant, ou risquera de reperdre sa liberté ?
Ma suggestion :
Quand la séquestration transforme un homme en monstre s’hypnotisant sur sa soif de vengeance, lui rendre sa liberté est un cadeau empoisonné.
Vous ne pouvez pas dire « lui rendre sa liberté EST un cadeau empoisonné » …
Ce qui signifie que c’est le fait de lui rendre sa liberté qui est un cadeau…
Or c’est bien la liberté qui est le cadeau…
Pour alourdir : lui rendre sa liberté, c’est lui faire un cadeau empoisonné
Si vous voulez, Joëlle…
Bonsoir, Joelle.
Merci pour votre réponse. Quand vous mettez « le retour à » entre parenthèses, c’est pour montrer que la phrase peut-être allégée de cette partie j’imagine ?
Il est difficile de vous répondre sans vous gâcher éventuellement un futur visionnage. C’est tout à fait ce que j’ai voulu exprimé, car le séquestreur contrôle toujours via un plan machiavélique la vie de sa victime. Il lui offrira un cadeau à la fin du film d’où l’allusion.
Quel est le film ??? Je le verrai peut-être…
Connaître la fin ne me dérange pas si le traitement est bon.
En effet, s’agissant d’un détenu, la liberté est bien le retour à la liberté, donc je pense que l’on peut comprendre sans préciser retour.
Old boy (2003) de Park Chan-wook. Attention à ne surtout pas voir le remake américain. C’est un film à la fois très violent et très beau. Cette oeuvre est d’une force incroyable et ne laisse pas indifférent. Je pense retenir la phrase 2-, je pensais aussi à « la délivrance », je prend note de votre suggestion « la liberté », je vais y réfléchir.
Bonsoir, Cathy.
Merci également pour votre réponse. Comme expliqué plus haut, bien que cela puisse paraître étonnant, la liberté est un bien un cadeau empoisonné pour la victime. Ce n’est donc pas un cadeau empoisonné pour le séquestreur que de rendre la vie à sa victime. C’est bel et bien la liberté retrouvée et le désir de vengeance qui vont faire de la vie de cette victime un cadeau empoisonné. Je me rappelle avoir pensé avant de voir ce film que j’avais sûrement deviner le déroulement du scénario, mais j’étais très loin du compte. Le film, bien que très violent et bizarre, est d’une finesse scénaristique et d’une puissance incroyable.
Merci Juliano,
Vous venez confirmer ce que j’avais ressenti. Ce film me semble plein de ficelles très subtiles, en effet.
Je dirais que c’est souvent très subtil, mais quelquefois de mauvais goût. En tout cas, c’est un film fortement apprécié par les cinéphiles.
Depuis vos dernières précisions, j’ai une nouvelle tournure à vous proposer :
Quand la séquestration transforme un homme en monstre assoiffé (s’hypnotisant sur sa soif) de vengeance, lui rendre sa liberté c’est lui offrir un aller simple pour l’enfer.
Bonjour.
Moi, je ne mettrais pas s’hypnotiser dans une telle phrase, quand même l’Académie française m’en donnerait l’ordre. Et je n’écrirais pas du tout « cadeau empoisonné ».
Quand je lis une telle phrase, je me dis tout simplement que l’auteur est à court de vocables et d’expressions et ne maîtrise pas encore l’art de rédiger pour s’exprimer de manière claire et simple.
Plus c’est simple, mieux c’est. Plus c’est simple, plus c’est beau. Plus c’est simple, plus c’est lumineux.
C’est la simplicité qui est le plus difficile à attiendre et qu’il faut rechercher, pas les complications et les bizarreries.
Vu vos commentaires à mon égard, je m’en moque royalement de ce que vous mettriez. Déjà avant de juger mes expressions, il faudrait encore que vous ayez vu le film et compris le sens de ma phrase. Les autres membres n’ont pas compris (faute du contexte et de mon style volontairement obscur), mais ils demandent une explication avec courtoisie. Je me moque également de votre point de vue sur la simplicité. Ce film est justement une bizarrerie par excellence, j’aime aussi un cinéma complexe où tout ne tombe pas du tout cuit. Je suis très satisfait de savoir que ma phrase a un sens si l’on arrive à décrypter le choix des mots en rapport avec le film, mais qu’une personne puisse être perdue en la lisant. J’aime plutôt cette idée parfois de perdre le lecteur tout comme je me retrouve moi-même perdu en tant que spectateur devant certains films. L’idée d’être lu avant et après le film vu est relativement intéressante. Je comprends qu’avec votre goût du simple, vous n’aimiez pas trop vous référer aux règles de grammaire. Je vais vous en faire une de phrase simple : Allez donc voir ailleurs.
Tout ce que vous écrivez sur ce site n’est que pitreries que vous voulez faire passer pour de savantes réflexions. Vous avez fait de cela votre spécialité. Que le film soit étrange ou mystérieux ne justifie pas que l’on recourre aux simagrées et aux clownerie pour en parler. Ce sont deux choses différentes.
N’est pas original qui veut. Il ne suffit pas de faire des grimaces.
C’est un site de langue et d’orthographe, et certains ont tendance à le confondre avec un cirque.
Vous m’en faites un de pitre vous, mais sans être drôle. Vous êtes rarement de bon conseil et vous aller souvent à l’opposé des règles de grammaire préconisées par des gens dont c’est le métier. C’est facile d’attaquer lâchement quelqu’un sur internet et vous êtes très doué apparemment. Je vous le répète, dégagez et n’intervenez plus sur mes questions.
Ne vous inquiétez plus, maintenant que je vous ai bien mis à nu, que tout le monde voit le pitre que vous êtes et que j’ai dit à haute voix ce que tout le monde n’a certainement pas manqué de remarquer, je n’ai plus besoin de perdre mon temps avec vous.
Je vous laisse à votre aveuglement et à votre égo ampoulé qui vous empêchent de voir que tout le monde est surpris par votre galimatias et de comprendre que tout le monde ne cesse de vous répéter, d’une façon ou d’une autre, qu’il ne pige rien à vos élucubrations.
Vous voulez faire croire que vous travaillez à affiner vos textes. Sachez alors qu’on ne met pas de rouge sur des lèvres couvertes de crasse et de morve. On se lave d’abord, mais vous ne le pourriez même pas, car il y a longtemps que j’ai remarqué que vous ne saviez même pas encore lire.
Continuez à amuser la galerie, profitez-en, car sur aucun autre site de langue vous n’auriez pu vous adonner comme ici à vos sauteries ridicules.
Ce que je fais est plutôt à l’inverse du galimatias, cela semble ne rien vouloir dire, mais cela dit quelque chose lorsqu’on décortique les mots clés, les allusions au film. En effet, tout comme le spectateur du film est trompé par le scénario, le lecteur est trompé en lisant ma phrase, car généralement la liberté est un cadeau non empoisonné. Vous oubliez sûrement le contexte de mes phrases et qu’elles se rattachent à des films que vous n’avez sans doute jamais vus. Avec une telle métaphore, je vous laisse dans votre bac à sable. Votre attaque sur le fait que je ne sache pas lire est ridicule tout autant que votre personne. Je n’ai pas de conseils à recevoir d’un membre qui prend la liberté de contredire la plupart des règles de grammaire. Si les autres sites sont si bons, allez donc sur ceci. Si vous restez ici, allez donc embêter un autre camarade de votre bac à sable. Je n’ai plus de temps à vous consacrer, d’ailleurs on remarquera que c’est vous qui venez sur mes sujets et non l’inverse.
czardas
Bonjour,
La séquestration est, en droit, l’acte de retenir une personne enfermée contre son gré en dehors de toute autorité légale en usant de violence, de ruse ou de la menace.
La séquestration d’un homme est un tour pléonastique.
Dites :
La séquestration transforme un homme en monstre…
Juliano
J’ai lu sur le wiktionnaire ou le dictionnaire de l’Academie française (je ne sais plus) que le mot désigne une séquestration de biens ou de personnes, donc je pense que cela fonctionne. Toutefois, je vais retenir votre proposition, car elle rend la phrase plus fluide. Merci.
Juliano
J’ai vu ça sur les deux dictionnaires.