« ce qui s’est passé » ou « ce qu’il s’est passé » ?
Bonjour
Qui peut me donner l’explication grammaticale de l’équivalence entre ces deux formulations.
Avec un verbe impersonnel comme « falloir« , je comprends que l’on dise : « je sais ce qu’il faut faire » et non pas « je sais ce qui faut faire »
Mais dans l’exemple donné « ce qui se passe« , « passer » n’est pas toujours impersonnel, et en utilisant la formule « ce qu’il se passe« , on utilise deux pronoms !
Merci
Cordialement
Premier cas : lorsqu’on a un verbe dit impersonnel (c’est-à-dire un verbe qui ne s’utilise qu’à la troisième personne du singulier, comme falloir), on dira toujours ce qu’il.Ex. Avant de partir, je vérifie toujours si j’ai tout ce qu’il me faut.
Deuxième cas : avec le verbe rester, se passer et arriver, pouvoir, advenir, prendre, résulter,convenir,
on peut employer indifféremment ce qui ou ce qu’il.
Ex. – Il me reste beaucoup de choses à faire. Voici ce qui me reste à faire. (ou : voici ce qu’il me reste à faire)
– Je dois calculer combien d’argent il me reste. Voici ce qui me reste d’argent. (ou : voici ce qu’il me reste d’argent)
EX. : Je te recommande de faire ce qui convient. (ou : ce qu’il convient [de faire])
Quatrième cas : Avec le verbe plaire, il faut distinguer la tournure personnelle (exemple : Ce tableau me plaît) de la tournure impersonnelle (exemple : Il me plaît d’aller faire du sport).
Avec la tournure personnelle, on emploiera ce qui.
– Choisissez le modèle qui vous plaît : choisissez ce qui vous plaît.
Avec la tournure impersonnelle, on emploiera ce qu’il. – Vous ferez ce qu’il vous plaira (de faire).
Merci Joelle
Je connaissais la règle, mais je voulais savoir en fait pourquoi on pouvait utiliser l’une ou l’autre forme sachant que dans « ce qu’il » il y a deux pronoms, et cela donne l’impression d’un double emploi !
Merci
Cordialement
Intéressante question … Si les deux formulations sont grammaticalement correctes, « ce qui se passe », grâce à sa phonétique, semble pourtant l’être plus que l’autre. Esthétiquement parlant, il n’y a pas photo …
Bonjour,
Comment doit-on considérer une tournure interrogative de cette formulation ? Dans la réalité, nous écrivons bien » que se passe-t-il ? « . La logique voudrait que la tournure de la réponse s’accorde à celle de la question ?
Cordialement