ce que prévient
Entendu à la radio : « Il va pleuvoir. C’est ce que prévient Météo France. ».
« Prévenir » peut-il être transitif direct ?
Est-il transitif direct dans « Météo France prévient qu’il va pleuvoir. » ?
Il va pleuvoir. C’est ce dont nous prévient Météo France.
C’est ainsi que je formulerais !
« Prévenir » peut-il être transitif direct ?
Est-il transitif direct dans « Météo France prévient qu’il va pleuvoir. » ?
Quelqu’un prévient quelqu’un qu’il va pleuvoir : je suis d’accord. Mais on prévient quelqu’un de quelque chose. Une chose dont on nous prévient.
D’accord avec quoi ? Le verbe prévenir est-il transitif direct dans « Météo France prévient qu’il va pleuvoir. » ?
Quelle malhonnêteté ! Vous avez modifié votre commentaire après ma réponse.
Vous avez raison de parler de malhonnêteté… vous concernant. Il est admis de compléter une réponse…. surtout si on répète la même chose depuis le début.
Avec ce sens, le verbe prévenir, certes, est transitif, mais le COD attendu est toujours un animé et le plus souvent un humain : on prévient quelqu’un de quelque chose.
Quand il le sens d ‘éviter, le COD peut être une chose : prévenir une objection par exemple.
ici, :
– soit il y a eu confusion avec prévoir : Météo France prévoit qu’il va pleuvoir.
– soit le COD humain est sous-entendu : Météo Franc prévient (tout le monde) qu’il va pleuvoir. Et là,on ne peut pas considérer qu’il y a erreur
Pour vous répondre sur la transitivité de prévenir dans la construction prévenir que : oui, puisque la subordonnée est une complétive, c’est à dire COD.
Merci.
C’est vrai que les personnes prévenues n’apparaissent pas dans la phrase, et sont certainement sous-entendues, et donc dans ce cas, si je vous comprends, on ne peut pas considérer qu’il y a erreur.
Et puisque vous dites que la complétive est COD, alors il est normal de la pronominaliser en pronom COD.
Et donc la phrase de la radio serait bien correcte… J’en suis surpris, mais pourquoi pas.
La complétive est COI (puisqu’on dit : prévenir quelqu’un de quelque chose), par conséquent il faudrait dire : C’est ce dont (nous) prévient Météo France.
La proposition isolée (il va pleuvoir) doit être reprise par un pronom COI ? Et la proposition complétive (qu’il va pleuvoir) est un COI ?
J’y ai pensé, mais j’en ai tiré cette conséquence, difficile à admettre :
-> Ce dont je parle, j’en parle.
-> Ce dont je préviens, j’en préviens.
Et cela ne fonctionne pas. C’est un complément qui n’est ni COD ni COI, et je pense que la journaliste de France Info ne se trompe pas forcément. Le relatif « dont » est pour moi un pis-aller, et « que », dans la mesure où il ne reprend rien, fonctionne presque mieux. Est-ce même un pronom relatif ?
PS, inutile de me répondre si c’est à nouveau pour me dire que je ne sais pas lire.
Bon, vous posez une question mais apparemment vous avez les réponses, inutile d’insister, recrutez un grammairien, ne venez pas sur un site « grand public ».
Eh bien, c’est parce que si l’omission du COD quand celui-ci réfère à un groupe indéfini (les gens, la population, les téléspectateurs, etc.) semble acceptable dans certains cas (ce qui reste à établir), elle ne l’est pas dans tous (ce qui n’est pas surprenant, puisque l’omission du COD reste exceptionnelle), donc :
MF prévient (les gens, la population, les téléspectateurs, etc.) qu’il va pleuvoir.
>>> ? C’est ce dont (nous) prévient MF, mais
MF nous en prévient.
Cette omission ne fonctionne pas quand le COD réfère à qq de défini.
Le père prévient son fils que s’il ne fait pas ses devoirs, blablabla…
>>> C’est ce dont le prévient son père / Il l’en prévient.
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Merci aux contributeurs courtois et précis qui lui ont répondu.
Cette formulation est en effet sans doute peu usitée, mais ça ne lui retire en rien sa parfaite correction (contrairement à vous qui en êtes fort dépourvu).
Par ailleurs, je répondais à votre question sur l’omission du COD, non sur celle du COI :
MF (nous) avait prévenu(s) qu’il allait pleuvoir :
MF en avait prévenu> omission du COD impossible (au moins dans ce cas).
MF nous avait prévenus > omission du COI possible (au moins dans ce cas).
MF nous en avait prévenus > présence des deux CO possible (et c’est bien normal, même si pas forcément usité).
à Joëlle : merci de nous avoir informés.