« ce fut » ou « c’etait »
Bonjour,
Pourriez-vous expliquer l’usage du verbe être au passé simple ?
Par exemple : « Sa mère était morte et ce fut un fardeau pour lui. »
On pourrait dire « ce fut » pour exprimer que toute sa peine est terminée et maintenant il se sent à l’aise ? Ne faudrait-il pas utiliser l’imparfait pour faire la description ?
Bonjour, Tarek
Le passé simple marque que l’action a eu lieu dans
une époque passée, plus ou moins déterminée, mais
totalement écoulée. C’est le temps du récit des événements
passés.
« Le train eut un assez long retard »
« les avions eurent un décollage difficile »
« En huit ans César conquit la gaule »
« Sa mère était morte et ce fut une période
douloureuse pour lui , il fut triste et inconsolable ».
Bonne année 2018 à tous.
Le passé simple relève de la langue littéraire et s’emploie pour une action accomplie même si cette action dure.
Nous mangeâmes entre amis et ce fut délicieux.
Je vécus vingt ans au soleil et ce fut merveilleux.
Sa mère était morte et les soins qu’il lui donna / qu’il lui avait donnés (pour l’antériorité on peut mettre le plus-que-parfait) pendant dix ans furent ( avaient été) une charge pour lui.
L’annonce du décès de sa mère l’accabla profondément.
Le PQP marque l’antériorité au passé.
Même dans le sens de « dur à supporter », « fardeau » garde l’idée d’une charge, d’un poids,qu’on doit supporter par devoir.
« A la mort de sa mère, il dut arrêter ses études pour subvenir aux besoins des ses frères et soeurs. Bien qu’il les aimât intensément, ils furent un fardeau pour lui. »
Je trouve que l’accablement et l’abattement permettent de garder l’idée d’écrasement tout en étant plus adaptés au contexte.
Bonjour,
Une phrase doit être cohérente. Les mots, ou les expressions qui entrent dans sa composition ont un sens, bien défini, qui ne doit pas être dénaturé.
Être un fardeau pour quelqu’un signifie : Être à charge à quelqu’un, le gêner.
Reformulez votre phrase, et éviter d’employer fardeau : une mère n’est pas un fardeau
D’après Larousse, fardeau peut avoir le sens de « ce qui est dur à supporter ». Exemple : « Les impôts sont un lourd fardeau. »
Dans la phrase que j’ai écrite, je voulais dire que c’était la mort qui fut/était un fardeau. J’aurais dû plutôt écrire : « La mort de sa mère fut un fardeau accablant. » Ou, pour éviter l’utilisation du mot fardeau, je pourrais écrire : « Lorsqu’il entendit que sa mère était morte, il fut figé sur place. »
Lorsqu’il apprit le décès de sa mère, il fut envahi d’une profonde affliction.
À la mort de sa mère, il fut plongé dans un état d’abattement inexorable.