« Ce dont j’ai envie, c’est de / du chocolat »
Bonjour,
Pourriez-vous m’aider avec cette question s’il vous plaît?
Je dirais « ce dont j’ai envie, c’est de chocolat » mais selon la règle de la contraction de la préposition « de » + article définis « le », devrions nous mettre « ce dont j’ai envie, c’est du chocolat »?
Merci beaucoup pour votre aide.
Adriano
Votre « du » n’est de toute façon pas la contraction de la préposition « de » et de l’article « le ».
Il n’est en effet pas ici question de « le chocolat ».
La question est simplement de savoir si vous pouvez utiliser la préposition « de » après avoir utilisé « dont » qui l’intègre déjà.
La réponse est plutôt non.
Je parle d’une maison.
Ce dont je parle, c’est une maison.
J’ai envie d’une maison
Ce dont j’ai envie, c’est une maison.
En théorie, c’est donc mieux de ne pas répéter le « de » déjà compris dans le « dont ».
Mais on sent bien que la répétition de la préposition « de » est assez courante, et elle est certainement acceptable.
Ce dont je parle, c’est d’une maison.
Ce dont j’ai envie, c’est d’une maison.
Contrairement à la maison, le chocolat dans le sens où vous l’utilisez ici prend un article partitif « du ».
Utilisation comme cod : je veux du chocolat.
Utilisation comme coi : j’ai envie de chocolat.
En effet, l’article partitif saute après la préposition « de ».
Donc écrivez plutôt : « ce dont j’ai envie, c’est du chocolat », sans répétition de la préposition « de » et avec un déterminant partitif.
Ou sinon, ça me semble acceptable : « ce dont j’ai envie, c’est de chocolat », avec répétition de la préposition « de » et suppression du déterminant partitif « du ».
J’ai envie de chocolat (en général)
ou
j’ai envie du chocolat que ma mère me faisait. (un chocolat précis)
Les tournures appropriées sont « Ce dont j’ai envie, c’est de chocolat / de soleil / de tranquillité / du chocolat chaud de mon enfance / des doux baisers de ma mère… »
« Ce dont j’ai envie, c’est de chocolat » ou « J’ai envie de chocolat ».
On mettra « de » pour signifier le chocolat en général et « du » pour parler d’un chocolat en particulier, par exemple : « Ce dont j’ai envie, c’est du chocolat noir de Madagascar »