bonjour Grands Maîtres ;
Bonsoir à toutes et tous ;
je lis à la page 112 d’un ouvrage :
Ce qu’il devint, ma foi, qu’il est encore, et renommé, sans que j’y sois pour rien.
Moi j’aurais écrit : sans que je n’y sois pour rien.
Mais peut-être ne suis-je pas à la hauteur de l’auteur, professeur de français à la retraite.
Qu’en pensez-vous ?
merci à celle / celui qui saura m’éclairer.
Question subsidiaire : pour l’avoir lu, quelqu’un devinera-t-il de qui il s’agit ?
Christian B.
Bonsoir,
Ne explétif ne peut accompagner sans que ni non sans que en tête de phrase. Ex. ; Sans qu’on le lui ait demandé , il nous a avertis. Joseph Hanse, Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne, 3e édition, p. 797, de Boeck-Duculot.
Remarque. Un ne explétif, considéré comme incorrect, a tendance à accompagner sans que (* sans qu’elle ne sans soit aperçue). [* = Proposition inacceptable]
Riegel, Pellat, Rioul, Grammaire méthodique du français, PUF.
Tu aurais eu raison par rapport au célèbre Hanse (sans que je n’y sois pour rien n’est pas en tête de phrase) et tort vis-à-vis des autres, y compris l’Académie française :
Dico de l’Acad. fr., sans.
Grand merci Prince ;
votre réponse m’agrée complètement,
et vous me faites découvrir le mot explétif, dont je vais aller voir la signification dans le dico ;
(pour le fun, l’auteur de cette phrase est Daniel Pennac, dans ses souvenirs de cancre (c’est lui qui le dit)
et ultérieurement de professeur de collège et lycée
C.B.