Beaucoup de « pourquoi » / la conception qu’a reprise Paul
Bonsoir,
J’ai de nouveau quelques phrases à soumettre.
A. Dans cette phrase, que « pourquoi » n’ait pas de pluriel le verbe doit tout de même être au pluriel n’est-ce pas ? Peut-être que mettre « pourquoi » entre guillemets serait mieux.
– Beaucoup de pourquoi se posent dans ma tete
B. L’accord de ces deux participes est-il bien correct ?
– Un ami les a vues faire
– C’est la conception qu’a reprise Paul
C. J’ai un doute dans ces phrases. Mettriez-vous de l’indicatif ou du subjonctif ?
– Je ne conteste pas qu’elle ait (ou a) été victime de violences
– Je conteste qu’elle ait (ou a) été victime de violences
Merci pour vos confirmations
Bonsoir Tony.
A. Quand beaucoup est suivi d’un nom au pluriel l’accord se fait généralement avec le complément mais peut se faire au singulier avec beaucoup quand on veut insister sur l’ensemble.
Ici j’accorderais avec « pourquoi » et le verbe effectivement doit s’accorder au pluriel : beaucoup de pourquoi se posent dans ma tête.
B. Les accords sont corrects si les, dans le première phrase, représente des femmes exclusivement.
C.
« Je ne conteste pas que » est suivi de l’indicatif ou du subjonctif.
Je ne conteste pas qu’elle a été victime de violence (si c’est la réalité)
Je ne conteste pas qu’elle (n’) ait été victime de violence (s’il ne le sait pas ou n’en n’est pas certain)
« Je conteste que » est toujours suivi du subjonctif.
1) Un ami les a vues faire ; si ce sont des filles, c’est correct en raison de la règle d’accord du participe passé suivi d’un infinitif (il faut que le COD placé avant soit aussi le sujet de cet infinitif, ce qui est le cas ici)– C’est la conception qu’a reprise Paul ou que Paul a reprise (ça sonne mieux) ou dont il s’est inspiré.
2) Beaucoup de « pourquoi » se pressent dans ma tête : Attention, on ne pose pas un pourquoi …mais une question.
3) Je mettrais le subjonctif : je ne conteste pas qu’elle ait été victime de violences. Il me semble que c’est lié à l’hypothèse dans l’esprit de celui qui s’exprime…Toutefois, si l’on ne conteste pas, c’est que la réalité est assez proche, donc l’indicatif devrait être admis.
En revanche, je nie, je conteste…est suivi du subjonctif.