avoir des échos, faire résonance
Bonjour,
Est-ce que les phrases/expressions suivantes sont correctes ?
« Je voulais leur dire combien [à quel point] mon combat avait des échos partout ailleurs. »
Je ne suis pas sûre du terme « échos » dans le sens : il y avait des combats comme le mien partout ailleurs.
« Je ne pouvais lui cacher des événements qui faisaient résonance avec son combat. »
(des événements = des choses contre lesquelles elle se bat) Je ne trouve pas l’expression « faire résonance » très adaptée, je ne suis pas sûre qu’elle soit correcte.
Merci 🙂
Bonjour BBFolk, le dictionnaire de l’Académie mentionne comme sens figuré de écho « accueil favorable à des propos, des opinions », ce qui pourrait correspondre à votre utilisation (bien que écho soit dans cette acception plutôt laissé au singulier : avoir un écho), donc cette phrase me semble correcte. En revanche, faire résonance me paraît plus douteux (cela « sonne » comme un anglicisme sur le modèle de faire sens — bien que cela n’en soit a priori pas un). Des événements qui entraient en résonance par exemple me paraîtrait plus adapté.
« Faire résonance » est une tournure inappropriée, qui ne signifie pas grand chose.
Préférez « Faire écho » ou « Se faire l’écho de« .
Mes suggestions :
Je ne pouvais lui cacher des événements qui faisaient écho à / se faisaient l’écho de son combat.
Mon avis : » faire résonance signifie » plutôt « avoir une influence ».
« Faire écho » me semble mieux convenir même s’il peut rester aussi une nuance de décalage dans le temps.
Ou alors, « être en correspondance »? Mais vous perdez une image.
Je ne pouvais lui cacher des événements qui faisaient écho avec son combat.
qui étaient en correspondance avec son combat.
BBFolk,
1. Vous vous n’êtes pas sûre de « mon combat avait des échos partout ailleurs » dans le sens « il y avait des combats comme le mien partout ailleurs. »
On peut écrire « Mon combat rencontrait un écho partout ailleurs. » « Partout, mon combat rencontrait un écho. »
2. Je n’écrirais pas « des événements qui faisaient résonance avec mon (son ?) combat. » Désolé, ce n’est pas du bon français. ==> Par ex., plus prosaïquement : « Je ne pouvais pas lui dissimuler l’existence de combats semblables au sien » (mien ?)
Bien cordialement 🙂