Autoentrepreneure / Autoentrepreneuse
Bonjour,
Écrit-on ‘autoentrepreneure’ ou ‘autoentrepreneuse’?
Merci
Bonsoir,
Oui, c’est une des raisons qui font que la forme en –eure est rejetée par les puristes, l’autre étant que la forme en –euse est attestée depuis fort longtemps en France, comme on peut le voir sur ces éditions anciennes du dictionnaire de l’Académie française.
On peut aussi consulter les articles de la BDL sur la formation et la féminisation des noms en –eur > -euse, ici ; et sur –eur > -eure et –eure ici et là.
re Camille,
Le Guide officiel d’aide à la féminisation des noms de métiers, grades, etc. indique :
« 32.b. Lorsqu’il n’existe pas de verbe correspondant au nom
ou que le verbe n’est pas en rapport sémantique direct – il
s’agit, le plus souvent, de noms issus directement du latin – on
a le choix entre l’emploi épicène (solution adoptée par les
Belges) et l’adjonction d’un -e à la finale (solution préconisée
par les Québécois et les Suisses),
ex. : une assesseur(e), une censeur(e), une commandeur(e), une
entrepreneur(e), une gouverneur(e), une ingénieur(e), une professeur(e), une proviseur(e) … »
Le Dict. de l’Académie fr. estime que entrepreneur fait entrepreneuse au féminin: cf. l’entrée
« ENTREPRENEUR, ENTREPRENEUSE »
Le grand Larousse illustré de 2015 s’est aligné sur l’Académie.
Le Grand Robert de la langue française (= plus grand dict. actuel actualisé) écrit de même pour l’entrée mais ajoute plus loin qu’on peut écrire entrepreneur.
Perso, pour le moment, j’écris autoentrepreneuse, la forme autoentrepreneure n’étant pas obligatoire, et je suis l’usage dans les dicos.
Bonjour,
En France, « puristiquement »-euse, mais -eure s’étend, notamment dans certains milieux ; au Canada -euse et -eure sont admis. Ailleurs, dans la francophonie, je ne sais pas.
On peut lire cet article des Echos, dont voici un extrait :
“La délégation générale à la langue française et aux langues de France fait pour la première fois référence au mot “entrepreneure” en 1999 comme une variante québécoise”, souligne Maria Candea, maîtresse de conférences en sociolinguistique à la Sorbonne Nouvelle. “Depuis, son usage s’est fortement diffusé. Il correspond à une tendance de la population à trouver des appellations neutres”, explique-t-elle.
Bonsoir,
Je vous remercie.
Entretemps j’ai lu un article (pardonnez moi je ne sais plus lequel) dans lequel était précisé que si le nom pouvait se transformer en verbe, alors on écrivait « euse ».
Autrement dit : autoentrepreneuse car : entreprendre.