Aucun, tous.

Bonjour.

Je peux écrire : les tables, les chaises, tout a été vendu.

Je peux écrire : j’ai interrogé les pierres, le vent, les étoiles…

Mais je ne peux pas poursuivre en écrivant aucun  ne répond, ni tous  sont muets.

N’est-ce pas ?

Brad Grand maître Demandé le 9 octobre 2018 dans Question de langue

Pour vous améliorer en orthographe, testez les modules d’entraînement du Projet Voltaire :

3 réponse(s)
 

Bonjour Brad.

Les deux propositions me paraissent parfaitement correctes.

PhL Grand maître Répondu le 9 octobre 2018

Bonjour PhL.
Je voudrais savoir si je peux terminer ce début de phrase : j’ai interrogé les pierres, le vent, les étoiles… en  utilisant  aucun  et tous  pour avoir ceci :
j’ai interrogé les pierres, le vent, les étoiles, aucun ne répond.
j’ai interrogé les pierres, le vent, les étoiles, tous sont muets.
Plus clairement, puis-je, dans ce cas  où il est question de choses, utiliser aucun  et tous.
Je sais qu’on peut dire: aucun arbre n’a été planté;  les arbres ont tous été  arrachés.
Mais dans ma phrase,  il me semble  qu’on ne peut pas, ça me gêne.

Brad Grand maître Répondu le 9 octobre 2018

Vous personnifiez les pierres, le vent et les étoiles ce qui vous permet de les assimiler à des personnes.

D’autre part aucun et tous s’appliquent à des personnes et à des choses.

On trouve dans le CNRTL l’exemple suivant : « Visité les nouveaux bâtiments dont aucun n’est beau. GreenJournal,1937, p. 89. »

le 9 octobre 2018.

Oui, je crois  que c’est bien cela l’explication, PhL.
Je personnifie les choses pour les interroger, mais en même temps, je suis réticent à les animer, d’où ma gêne à écrire aucun ne répond, tous sont muets.
On peut donc utiliser aucun et tous.
Merci PhL.

Brad Grand maître Répondu le 9 octobre 2018

Pour ne plus vous poser cette question ni tant d'autres,
découvrez les modules d’entraînement en orthographe et en expression du Projet Voltaire :

Votre réponse
Question orthographe est un service proposé par Woonoz, l'éditeur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire.