Au sommet ou aux sommets?

Bonjour,

Je suis devant un dilemme. Dans cette fin de phrase « au(x) sommet(s) des églises » l’emploi de la forme singulière de « au » est-elle possible? Il me semble que oui. Enfaîte, ce que j’aimerais savoir c’est si la forme singulière ET la forme plurielle sont possibles :  cela dépendrait du sens que l’on veut donner (parler d’un seul sommet pour toutes les églises ou d’un sommet pour chaque église?)

Merci d’avance pour vos réponses !

alison Amateur éclairé Demandé le 2 octobre 2017 dans Accords

On dit être enfermé dans un dilemme. Ici il n’y a aucun dilemme.

Ce n’est pas parce qu’il est question de sommet que vous devez écrire : en faîte !

le 2 octobre 2017.

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3 réponse(s)
 

Bonjour,

Il s’agit d’un accord sylleptique.

La syllepse consiste à faire l’accord d’un mot, non avec le mot auquel il se rapporte selon les règles grammaticales, mais avec le terme qu’on a dans l’idée (accord de sens ou accord logique)

Chaque église a un sommet. 

Au sommet des églises.

Un coq est perché au sommet de nos églises.

czardas Grand maître Répondu le 2 octobre 2017

Heureusement qu’Alison vous a posé la question, Czardas.

Donc, on est enfermé dans un dilemme, Peut-on être confronté à un dilemme ?  Fait-on face à un dilemme ?

Je crois bien que j’ai aussi lu/entendu/peut-être même dit : je suis devant… Mais, c’est fini.  Je suppose qu’il faut  aussi éliminer « être face à un dilemme ».

Je vous remercie de vos explications.

Zully Grand maître Répondu le 2 octobre 2017

En effet on ne dit pas « être face à un dilemme » mais « être face à une alternative»

Le Dilemme (du grec di-lêmma, deux arguments) est un choix entre deux propositions différentes ou contraires mais menant à une seule et même conclusion , à la différence de l’alternative   qui comporte au moins une option favorable.

Dans «Le Cid» de Corneille , Rodrigue est enfermé dans un dilemme,  S’il tue le père de Chimène il la perd, s’il ne venge pas son père , il perd son honneur et conséquemment Chimène.

« Que je sens de rudes combats !
Contre mon propre honneur mon amour s’intéresse :
Il faut venger un père, et perdre une maitresse.
L’un m’anime le coeur, l’autre retient mon bras.
Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme,
Ou de vire en infâme,
Des deux côtés mon mal est infini.»

le 2 octobre 2017.

Je vous remercie, Czardas, pour ces explications. C’est compris. Vous m’avez très bien éclairée.

N’étant pas l’auteur de la première question, je ne sais pas si je peux évaluer votre réponse que je trouve remarquable.

Et… Puis-je déduire qu’on peut quand même être confronté à un dilemme?

Zully Grand maître Répondu le 2 octobre 2017

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