Assoirai-je ou assoirais-je ?
Ce n’est pas si simple.
Il faut savoir tout d’abord si on veut exprimer la condition ou si on annonce, avec si, un raisonnement déductif.
1 La condition : Joëlle a répondu et je n’ajouterai rien
Le fait de la principal dépend d’une condition pour avoir lieu
2 La relation cause-déduction
Mais : parfois « si » annonce un raisonnement déductif, en expose la prémisse et est équivalent de « puisque »
TLF : d ans ce cas on a « si » + indicatif dans la subordonnée et le conditionnel dans la principale
Mais si chaque coquille est dissymétrique, on pourrait bien s’attendre que, sur un millier d’exemplaires, le nombre de celles qui tournent leurs spires « dans le sens des aiguilles d’une montre » fût à peu près égal au nombre de celles qui tournent dans le sens opposé (Valéry)
Autre exemple, courant : si tu ne veux pas travailler avec moi, pourquoi viendrais-je te voir ?
Et votre phrase NeigeFlore :
Si tu réserves une table pour six personnes, où s’assoirait-il où pourrait-il s’asseoir ?
/où m’assoirais-je ?
A vous de décider si vous voulez exprimer la condition(et vous suivez les indications de Joëlle 1) ou une relation cause – déduction (et vous suivez le modèle que j’expose en 2)
Au futur, le verbe (s’) asseoir (avec une) se conjugue :
je m’assoirai /assiérai.
Avec une subordonnée commençant par « si » + un verbe au présent, il faut bien le futur et non le conditionnel.Donc, il faut écrire « où m’assoirai-je ? »
Avec une subordonnée commençant par « si »+ verbe à l’imparfait, il faut le conditionnel
Si tu réservais…, où m’assoirais-je?