Apocope de téléphone
Bonsoir, dans le langage familier je ne suis pas d’accord avec un ami concernant l’apocope du mot téléphone :
Pour lui, c’est « tel » mais moi je ne vois pas pourquoi cela ne serait pas « tél » puisqu’on écrit télé pour télévision.
« Donne-moi ton tel. »
Merci pour votre aide.
Le Donk
Parce que, LeDonk, il n’y a pas besoin de l’accent pour rendre le son[ɛ] :
On a : sel – bel- cet – gel – net …
Alors que, sans accent sur le premier « e », telé se lirait : [tøle] comme « pelé »
Bonjour Tara, merci pour votre avis.
Donc : « Je n’ai pas ton tel. », c’est bon.
J’avais également pensé à utiliser l’abréviation officielle, mais cela fait bizarre dans un texte (roman), non ?
« Donne-moi ton tél., je t’appelle ce soir. »
Merci.
LeDonk
Cela dépend de plusieurs choses : du ton du roman, du personnage que vous faites parler (par exemple : que révèle cette façon de parler ?).
Pour « téléphone » je préfère l’aphérèse à l’apocope : « phone » porte plus de sens à mon avis, que « tel ».
De façon générale : il faut être conscient que rapporter des paroles à l’écrit n’est pas transcrire fidèlement ce qu’on entend. Il n’y a qu’un effet de direct.
Une transcription précise serait parfois illisible, et souvent, certains mots ou tics de langage prennent, une fois écrits, un relief qu’ils n’ont pas à l’oral.