Accords « de reprise »
Bonjour,
est-ce que les passages soulignés sont correctement écrits ?
– Tu sais que les parents sont chargés de régler ce genre de problèmes lorsqu’ils surviennent ? (le personnage a eu un problème de harcèlement, doit-on garder « problèmes » au pluriel ? Le sujet de « survenir » est-il « genre » ou « problèmes »?)
– Certainement une façon détournée d’excuser leur arrivée fracassante dans son bureau… Pour peu qu’elles en soient désolées ! Désolé ? Elles sont désolées de cela ?
Bonne journée.
Tu sais que les parents sont chargés de régler ce genre de problèmes lorsqu’ils surviennent ?
Il est évident que « problèmes » est au pluriel puisque le mot est repris par un pronom pluriel.
Avec des noms tels que genre, espèce, type, sorte, variété, catégorie, classe, forme, etc., suivis d’un complément du nom, l’accord du verbe, de l’adjectif ou du participe passé qui suit se fait généralement avec le complément.
On relève le mot « généralement ».
Aurait-on pu écrire :
Tu sais que les parents sont chargés de régler ce genre de problèmes lorsqu’il survient ?
Non car l’accent n’est visiblement pas mis, dans cet énoncé sur l’idée de catégorie, de sorte, comme dans ces exemples : Ce genre de recherches a été mis au point dernièrement. ou, avec « sorte » : Il s’agit d’une sorte de reptiles très rare dans ce pays.
Lorsque le nom genre, espèce, type, sorte, etc., a son sens plein (celui de « catégorie, sorte, classe »), et surtout s’il est précédé d’un déterminant démonstratif , l’accord se fait généralement avec ce nom plutôt qu’avec le complément. En effet, l’accent est alors mis sur l’idée de « catégorie, sorte, classe ».
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Certainement une façon détournée d’excuser leur arrivée fracassante dans son bureau… Pour peu qu’elles en soient désolées
Ce qu’il faut regarder ici, ce n’est pas « en », qui n’est d’ailleurs pas COD mais COI (désolées de cela), mais bien le sujet d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire « être ». Et ce sujet est « elles ». L’accord se fiat avec le sujet.
Merci pour vos réponses pertinentes, qui me font dire : « Mais c’est bien sûr! »