Accorder avec « son » ou « leur » ?
Bonjour, précieux amis !
C’est une question liée à la poésie que je vous confie aujourd’hui…
Dans la phrase :
Un foisonnement bigarré de tulipes raides et fières cherchait à vaincre, par l’intarissable floraison des calices inodores, son impossible permanence.
Vaut-il mieux accorder « l’impossible permanence » avec le « foisonnement » ou bien avec les « tulipes » ?
Les deux solutions me semblent correctes, mais je ne voudrais pas faire de faute à ce niveau.
Merci par avance de partager votre ressenti poétique !
En effet les deux solutions sont correctes.
La phrase me semble déjà très abstraite, ce qui est encore accentué par le singulier.
Un foisonnement bigarré de tulipes raides et fières cherchait à vaincre, par l’intarissable floraison des calices inodores, son impossible permanence.
Le choix du pluriel demanderait une légère modification :
Un foisonnement bigarré de tulipes raides et fières cherchaient à vaincre, par l’intarissable floraison de leurs calices inodores, une impossible permanence.
Vous seule voyez, en prenant en compte les effets de rythmes et des sonorités.
Bonjour Tara !
Merci pour votre réponse qui apporte des éléments intéressants.
Je retiens le singulier (« cherchaient » au pluriel peut déranger) avec la formule « UNE impossible permanence » – plus large que « SON impossible permanence » – qui lève toute ambiguïté.
Encore merci pour votre soutien éclairé !
Je vous souhaite une agréable journée…
☼ Krystel
Merci! Vous aussi passez une belle journée !