Accord pluriel
Bonjour,
Me voilà pris d’un doute. Faut-il dire « c’était des poses » ou « c’étaient des poses » ? Il me semble que le pluriel est juste, mais je voudrais être sûr.
« Elle ne pleurait pas parce qu’elle était triste, elle ne hurlait pas parce qu’elle était en colère ; c’étaient plutôt des poses qu’elle prenait pour mettre son interlocuteur mal à l’aise. »
Merci d’avance pour votre aide.
Bonjour Aldo,
Les deux sont possibles, mais il convient de préférer le pluriel. Voici ce qu’écrit la Banque de dépannage linguistique (BDL) à ce sujet
« Devant un substantif pluriel, on utilise généralement la forme plurielle ce sont ou c’étaient. On trouve aussi parfois le singulier c’est ou c’était; cette forme est tolérée, mais elle est considérée comme plus familière. Il est donc préférable de l’éviter dans les textes de style soutenu.
Exemples :
– Ce sont ces dames qui sont arrivées les premières.
– Ce sont des champignons vénéneux.
– C’étaient des hypothèses plausibles.
– C’est les parents d’Henri; tu les connais? »
Ma conclusion : Pour ma part, j’écrirais de préférence, dans la langue soutenue ou même seulement soignée, c’étaient plutôt des poses.
Cordialement
En aucun cas ne conjuguez au pluriel un verbe qui a un sujet singulier au prétexte que son attribut est au pluriel.
Ne conjuguez surtout pas « être » au pluriel à cause d’un attribut « des poses » au pluriel, gardez le singulier. Le nombre de l’attribut (ici ce qui suit le verbe être) n’importe pas. Seul le pronom sujet importe. Un verbe se conjugue selon son sujet. Et ce pronom représente une chose précise, ou imprécise, ou la phrase précédente, ou un contexte.
Votre phrase est une phrase très ordinaire, avec un sujet, un verbe « être » qui se conjugue selon son sujet, et un attribut, peu importe que l’attribut soit au singulier ou au pluriel.
— Le travail c’est beaucoup de satisfactions.
Vous voyez que le pronom « ce » est mis pour le travail, et bien que l’attribut soit au pluriel, on ne met pas le verbe au pluriel. On ne dit pas : le travail ce sont… On ne peut pas dire ça. On peut même aller en prison si on s’obstine à nier le sujet de la phrase. Mais rassurez-moi, ce n’est pas votre intention…
Beaucoup sur ce site font la confusion entre un simple « pronom + verbe être + attribut » avec la tournure présentative « c’est / ce sont ».
Ils ont posté des centaines de fausses réponses à cette question qui revient souvent. Qu’ils sachent qu’à chaque fois qu’ils recommenceront, je tuerai un chat.
Car effectivement, parfois, « c’est » est juste un introducteur de sujet réel, un présentatif, le pronom « ce » ne représente alors rien, c’est un gallicisme, une simple tournure, et par convention on accorde avec le sujet réel.
Dans les exemples 1 et 3 de Prince, nous sommes bien devant un tournure présentative ; les « ce sont » et « c’étaient » introduisent un sujet réel (on le voit avec une relative (« qui sont arrivées ») en 1, ou un attribut (« qui sont » est omis) en 3. Bien que le sujet formel soit un simple pronom, ce pronom ne représente rien, c’est comme dans une tournure impersonnelle, et le sujet réel arrive ensuite. C’est bien là le rôle du présentatif, et les conventions disent que si le singulier est acceptable, le pluriel est préférable.
Dans l’exemple 2 de Prince, le « ce sont » est conjugué naturellement, avec accord, mais pour la simple raison que le « ce » est un pronom qui représente un pluriel (ce = ces champignons ; ces champignons sont des champignons vénéneux ; ce sont des champignons vénéneux).
Dans l’exemple 4, il manque un peu de contexte ; on dira en situation : ce qui m’embête, c’est les parents d’Henri ; mais : ces personnes, ce sont les parents d’Henri. Quand avant le « ce », on met quelque chose, c’est classiquement le sujet de la phrase qui vient, on n’a pas affaire à un présentatif, mais juste à un pronom « ce », qui reprend ce qui a été dit avant, et on accorde en conséquence, avec le sujet.
[Dans le cas du présentatif, on peut introduire autre chose que le sujet, le sujet venant ensuite. Mais ce n’est pas le cas dans votre phrase. Ici on a un sujet, un verbe, et un attribut du sujet.]
Dans votre exemple, le sujet est longuement développé, sans aucune ambiguïté, il s’agit d’une situation. Le pronom « ce » reprend une longue phrase. Un pronom qui est mis pour une proposition, pour une situation, pour un infinitif, est obligatoirement neutre, et singulier. On en fait le sujet d’une nouvelle proposition. Accordez au singulier.
Votre longue phrase peut être résumée par un adverbe contextuel, ou un autre pronom : Hier, c’était des poses. Tout ça, c’était des poses. Le pronom reprend une situation, il n’est pas au pluriel, on ne conjugue pas au pluriel. On se moque de savoir comment vous allez qualifier cela, par un mot au singulier, par une proposition, par un mot au pluriel; on s’en fiche. Vous avez cerné votre sujet, vous le résumez par un pronom, ici il est singulier puisqu’il s’agit d’une situation, et le verbe « être » est donc au singulier. On conjugue le verbe selon son sujet et en aucun cas selon son attribut.
Exemples de conjugaison avec un pronom qui reprend une chose précédente pour en faire un sujet :
— Ses cris, c’étaient seulement des poses.
— Qu’elle criât, c’était seulement des poses.
— Elle criait ; c’était seulement des poses.
Dans tous ces cas, le pronom « ce » est sujet, le verbe « être » est le verbe principal de la phrase, « des poses » est l’attribut.
La question de l’accord avec un sujet réel n’apparaît que si le « c’est / ce sont’ est un présentatif. Alors déjà, pour que ce soit un présentatif, pour qu’il introduise un sujet réel, il ne faut pas qu’on connaisse ce sujet avant, sinon ce ne serait pas un présentatif. Ensuite, il faut que le prétendu sujet réel introduit soit au moins sujet d’un verbe qui porte la proposition, sinon ce ne serait pas un sujet du tout.
Vous ne réunissez aucune de ces conditions, donc votre « c’est » n’est pas un présentatif, et la question d’un accord avec le sujet réel ne se pose pas.
Vous accordez le verbe avec son sujet.
Exemple de présentatif qu’on accorde avec le sujet réel :
— C’étaient les poses qu’elle prenait qui m’embêtaient.
Là oui.
Cela dit, vous pouvez défendre que votre sujet est double donc choisir le pluriel (elle pleure, elle crie, ce sont des poses, ceci et cela, ce sont des poses), mais ce n’était pas l’objet de votre question : doit-on conjuguer selon l’attribut « des poses ». Car non, on ne conjugue pas un verbe selon son attribut, c’est illégal, c’est malsain. C’est interdit.
Intéressant la distinction entre reprise pronominale et présentatif …mais ce n’est pas une raison pour dénigrer toutes les réponses et tous les contributeurs. La plupart des questions posées antérieurement faisaient plutôt référence au présentatif :
C’est + singulier / ce sont + pluriel. Les réponses apportées se référaient à cette règle.
Votre approche en « redresseur de torts » (que certains avaient déjà contestée) dessert le contenu, vos apports.
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