Accord participe passé pluriel ou singulier ? verbe laisser
Bonjour, j’ai un peu de mal avec cette phrase et j’ai un gros doute quant au N°3 –
Je vois ceci : « ceux qui ont fait semblant…nous ont laissé des séquelles »…
Mais le doute s’est installé ! Merci de m’éclairer !
1) Rien n’est plus culpabilisant que de faire subir à ceux que l’on aime les séquelles que nous ont « laissé » ceux qui ont fait semblant de nous aimer !
2) Rien n’est plus culpabilisant que de faire subir à ceux que l’on aime les séquelles que nous ont « laissés » ceux qui ont fait semblant de nous aimer !
3) Rien n’est plus culpabilisant que de faire subir à ceux que l’on aime les séquelles que nous ont « laissées » ceux qui ont fait semblant de nous aimer !
Bonjour,
Le verbe laisser est ici employé dans son sens plein d’abandonner, de mettre à disposition ou de marquer d’une trace et non comme auxiliaire d’un autre verbe. Le nom séquelles est bien son complément d’objet direct placé avant, c’est un nom féminin au pluriel donc solution 3 : laissées.
Ceci étant, on fait subir des sévices, jamais des séquelles qui sont les traces ou les handicaps laissés par les mauvais traitements, les accidents, les maladies.
Merci Bruno974 pour votre réponse rapide.
C’est très déroutant même visuellement car au départ je me suis posée cette question : Qui a laissé des séquelles ?
Est-ce que ça reviendrait au même si on posait une virgule après séquelles ?
En fait il faudrait plutôt écrire : « Rien n’est plus culpabilisant que de faire subir à ceux que l’on aime les séquelles qui nous ont été laissées par ceux qui ont fait semblant de nous aimer !
Et je suis en partie d’accord avec vous, on fait subir des sévices et non des séquelles. A la place de subir, le verbe ressentir serait peut-être plus indiqué ?!
Une virgule n’y changera rien et sauf rares exceptions on n’en met pas avant une subordonnée relative (avant le pronom qui).
Je crois mieux comprendre votre phrase. Je pense que vous voulez dire : les mauvais traitements subis ont laissé des séquelles comportementales que les proches sont obligés de supporter et c’est culpabilisant. Votre phrase est alors bien dite, mais dans un premier temps j’ai cru qu’elle signifiait qu’on reproduisait les mauvais traitements. Pour éviter la méprise, je remplacerais alors subir par supporter.
Merci Bruno.
Non en fait, c’est bien ça, vous ne vous êtes pas mépris. La phrase signifie que l’on reproduit les mauvais traitements non physiques mais psychologiques, comme par exemple le fait que ç’est culpabilisant de punir une personne proche en l’ignorant. Personne qui a elle même auparavant fait l’acte d’ignorer et de punir par le silence, d’où les séquelles psychologiques laissées !
C’est un peu compliqué…
Si vous voulez utiliser le mot séquelles de manière commune aux deux situations, je choisirais alors le verbe provoquer puisque les séquelles ont été provoquées par la maltraitance psychologique infligée, par malveillance dans le premier cas, par répétition ensuite : « Rien n’est plus culpabilisant que de provoquer chez ceux que l’on aime les mêmes séquelles que celles que nous ont laissées ceux qui ont fait semblant de nous aimer !«