accord ou pas ?
« vivent les jeux » ou » vive les jeux » ?
On peut considérer que « vivent » est le verbe et jeux le sujet et donc écrire : vivent les jeux = que vivent les jeux.
Selon l’Académie le « vive » est dans ce sac «perçu plus souvent comme un simple mot exclamatif que comme un verbe traduisant un véritable souhait de longue existence, ce qui explique que ce terme tende à perdre sa valeur verbale». Désormais, on le considère davantage comme une particule à valeur prépositionnelle. Ainsi, l’orthographe à préférer est la suivante: «Vive les vacances!» Même si, la forme au pluriel est correcte.
Petite remarque complémentaire.
Même si la formulation est rare, que se passe-t-il si on emploie « nous » ou « vous » : dirions-nous vivions nous! et viviez-vous ! Certes non. Preuve qu’on ne sent plus « vive » comme un verbe mais comme un mot exclamatif.
BANQUE DE DEPANNAGE LINGUISTIQUE
Vive ou vivent
Vive et vivent sont toutes deux, à l’origine, des formes du subjonctif présent du verbe vivre. Les deux formes expriment soit une exclamation faite en l’honneur de quelqu’un à qui l’on souhaite longue vie, soit l’expression de l’appréciation, de l’accord ou de l’admiration.
Certains grammairiens admettent la forme plurielle vivent devant les noms pluriels, spécialement les noms de personnes, et la forme invariable, vive, dans tous les cas. En pratique, la forme vive, considérée comme une interjection invariable, est d’emploi nettement plus fréquent.
Exemples :
– Dans la rue, les manifestants répétaient : « Vive la liberté, vive la démocratie! »
– À la fin du trimestre, les écoliers s’écrient : « Vive les vacances! »
– Le 24 juin, les fêtards s’exclament : « Vive le Québec, vive (ou vivent) les Québécoises, vivent (ou vive) les Québécois! »