Accord du verbe avec « en » / accord du verbe avec le sujet ou l’attribut
Français :
J’ai quelques phrases à soumettre.
A. Dans la première phrase, je m’adresse à une amie. Elle me répond la seconde. Dans sa réponse « en » oblige-t-il bien l’accord du verbe « valoir » au pluriel ?
« Tu n’as toujours pas trouvé un compagnon de route ?
J’en ai rencontré, mais pas qui vaille(ent) la peine. »
B. La phrase suivante, on peut bien l’écrire de trois façons n’est-ce pas ?
– La seule chose qui pourrait te faire revenir serait tes parents (accord avec l’attribut du sujet « la seule chose)
– La seule chose qui pourrait te faire revenir, ce seraient tes parents (reprise du sujet avec « ce » et accord de « ce » avec « parents »
La seule chose qui pourrait te faire revenir seraient tes parents (accord du verbe avec le sujet « tes parents »
C. Dans la phrase suivante, « toi » commande bien l’accord du verbe « aimer » à la deuxième personne du singulier n’est-ce pas ?
Et toi, qui pourtant aime(s) le dialogue et tu sais combien de fois nos idées se sont confrontées, comment peux-tu tolérer cela ?
Merci pour vos réponses
Bonjour Tony.
A. La phrase est ambiguë voire mal formulée.
En effet il est question « d‘un compagnon de route » mais la réponse n’est pas celle qu’on attend, à savoir « j’en ai rencontré un« .
La réponse que vous apportez laisse entendre qu’elle en a rencontré plusieurs, mais dans ce cas il convient, à mon avis, de le préciser, ce qui permettra de trouver l’accord du verbe qui suit.
« Tu n’as toujours pas trouvé un compagnon de route ?
J’en ai rencontré un, mais pas qui vaille la peine»
« Tu n’as toujours pas trouvé un compagnon de route ?
J’en ai rencontré plusieurs, mais aucun qui vaille la peine. » plutôt que « mais pas qui vaillent la peine »
B. La troisième phrase n’est pas correcte. Le sujet reste « la seule chose ».
Vous devez inverser la place des parents pour faire l’accord souhaité : les parents seraient la seule chose...
C. Oui l’accord se fait à la deuxième personne du singulier.
Bonjour Phl,
Merci pour votre réponse.
Juste une remarque concernant le point 2. Vous me dites que le sujet est « la seule chose » pourtant il me semble bien que le véritable sujet est « tes parents ».
Car ce sont bien tes parents qui sont la seule chose qui pourrait te faire revenir et non pas c’est la seule chose qui est tes parents qui pourraient te faire revenir.
BDL semble partager mon avis à ce sujet, du moins il tolère les deux accords. Je cite BDL :
– Mon plus grand bonheur sont (ou est) mes enfants. (Le sujet est ici mes enfants puisqu’on peut dire : Ce sont mes enfants qui sont mon plus grand bonheur; et non : C’est mon plus grand bonheur qui sont mes enfants.)
– Son seul amusement étaient (ou était) les visites de ses petits-enfants. (Le sujet est ici les visites de ses petits-enfants puisqu’on peut poser la question : Qu’est-ce qui était son seul amusement? Les visites; et non : Qu’est-ce qui est les visites?)
– Mon inspiration sont (ou est) les dieux grecs. (Le sujet est ici les dieux grecs puisqu’on peut dire : Ils (mis pour les dieux grecs) sont mon inspiration; et non : Elle (mis pour mon inspiration) est les dieux grecs.)
A) en est mis pour des compagnons de route (sous-entendu). On accorde avec en :
« J’en ai recontré, mais pas qui vaillent la peine ».
B)
• La seule chose qui pourrait te faire revenir serait tes parents.
C’est « la seule chose qui pourrait… » qui est sujet de « serait ».
• ce, pronom indéfini, mis pour « la seule chose… », accord avec le sujet ce : ce serait.
La seule chose qui pourrait te faire revenir, ce serait tes parents.
• La seule chose qui pourrait te faire revenir serait tes parents.
Ce n’est pas tes parents qui est sujet, mais « la seule chose… ».
C) Accord avec toi :
Et toi qui poutant aimes le dialogue… »
Bonjour Jean Bordes,
Je vous remercie également pour votre réponse. Je vous fais la même remarque que j’ai faite à Phl quant au point 2.
Vous me dites que le sujet est « la seule chose » pourtant il me semble bien que le véritable sujet est « tes parents ».
Car ce sont bien tes parents qui sont la seule chose qui pourrait te faire revenir et non pas c’est la seule chose qui est tes parents qui pourraient te faire revenir. BDL semble partager mon avis à ce sujet, du moins il tolère les deux accords. Je cite BDL :
– Mon plus grand bonheur sont (ou est) mes enfants. (Le sujet est ici mes enfants puisqu’on peut dire : Ce sont mes enfants qui sont mon plus grand bonheur; et non : C’est mon plus grand bonheur qui sont mes enfants.)
– Son seul amusement étaient (ou était) les visites de ses petits-enfants. (Le sujet est ici les visites de ses petits-enfants puisqu’on peut poser la question : Qu’est-ce qui était son seul amusement? Les visites; et non : Qu’est-ce qui est les visites?)
– Mon inspiration sont (ou est) les dieux grecs. (Le sujet est ici les dieux grecs puisqu’on peut dire : Ils (mis pour les dieux grecs) sont mon inspiration; et non : Elle (mis pour mon inspiration) est les dieux grecs.)
Non.
On ne dira pas : tes parents seraient la seule chose…
mais : la seule chose serait…