accord de l’adjectif
Pour quelle raison l’adjectif « identique » immédiatement placé après le mot « rémunération » n’est-il pas accordé au pluriel dans la phrase : » à carrière et rémunération identique, les droits à la retraite seront identiques ».
J’y vois personnellement une grossière faute d’accord élémentaire, mais peut-être n’est-ce pas le cas de notre Ministre qui nous a lui-même adressé et signé ce courrier…
Je précise qu’il s’agit d’une phrase extraite de la lettre de Monsieur le Ministre de l’Education nationale. Merci de m’éclairer de vos lumières…
Il existe une règle selon laquelle quand un sujet englobe l’autre, le verbe se met au singulier. Cf. Henri BRIET, L’accord du verbe, collection « Grevisse Langue française », 2009, p. 76.
Les services du ministre de l’éducation ont dû l’appliquer. En effet, la carrière englobe la rémunération (à chaque grade et échelon de la carrière correspond une rémunération).
Je soutiens votre position. Les deux mots sont traités comme synonymes dans cette phrase, ce qui neutralise l’aspect cumulatif. La suppression de la préposition à devant le second nom renforce à mon sens cette hypothèse. Les deux choix peuvent donc se concevoir.
C’est en revanche un peu trop littéraire pour un courrier « administratif ». Dans un monde devenu mécanique, et dans lequel on tire avant toute sommation, c’est sans doute peu perceptible.
à carrière et rémunération identique
Je veux croire que vous ayez raison Prince. Cependant il me semble qu »il eût mieux valu mettre l’adjectif au pluriel ; cela aurait évité que les lecteurs n’achoppent sur cet accord.
Dans une copie d’élève, bien des correcteurs auraient considéré cette orthographe comme une erreur…