Accord / Construction
Bonjour,
Je rencontre quelques soucis d’accord ou de construction dans ces exemples :
1. Cette *** erie de virus n’avait pas encore été éliminé(e ?), pourtant pas une table, pas une chaise ne resta inoccupée (peut-on laisser le singulier ?) dans cette brasserie.
2. Ce tatouage, ils l’avaient fait faire en même temps le jour de leur(s ?) dix-sept ans.3. Cette sensation fade qu’il éprouvait, c’était comme (de ?) boire un café trop dilué ou comme (d’ ?)écouter un air monocorde ou (de ?) voyager dans un paysage trop plat.
Je vous remercie pour vos réponses.
Bonsoir,
1. Cette *** erie de virus n’avait pas encore été éliminée ( ***ie est bien féminin 😉 ), pourtant pas une table, pas une chaise ne resta inoccupée (Je laisse le singulier l’enchainement une table, une chaise est une gradation ) dans cette brasserie.
2. Ce tatouage, ils l’avaient fait faire en même temps le jour de leurs ( Il y a tout de même 17 ans !) dix-sept ans.
3.« Cette sensation fade qu’il éprouvait, c’était comme boire un café trop dilué ou comme écouter un air monocorde ou voyager dans un paysage trop plat. » ou
« Cette sensation fade qu’il éprouvait était comme boire un café trop dilué ou comme écouter un air monocorde ou voyager dans un paysage trop plat. »
Extrait (c’est moi qui souligne) :
Si l’on se réfère à Damourette et Pichon :
« […] l’infinitif, quand il est précédé de de exprime, au moins dans la série du type commun, un fait concret et particulier, envisagé dans la conjoncture qu’indique la phrase. Au contraire, dans les exemples du type commun, l’infinitif employé sans de exprime la substance spécifique du phénomène dans toute sa généralité d’une façon abstraite. «
Pour eux, à chacun de ces emplois correspond une valeur différente. Aussi parlent-ils de « présentation concrète » lorsque de est présent, et de « présentation abstraite » lorsqu’il est absent :
« En somme, si l’on ne se base que sur les exemples du type commun, qui sont de beaucoup les plus nombreux, l’on est conduit à penser que le tour sans de présente le fait dans toute sa généralité abstraite; aussi le nommerons-nous présentation abstraite. Quant au tour avec de, il présente le fait sous sa forme particulière, avec les variétés que comporte chacune des réalisations phénoménales appartenant à l’espèce envisagée. C’est pourquoi nous donnerons à ce tour le nom de présentation concrète. »
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Leur : le jour de leurs 17 ans.
Ici, il s’agit du déterminant possessif.
Le déterminant possessif s’accorde avec le possesseur et le possédé.
Le jour de leur anniversaire plusieurs possesseurs – un possédé
Le jour de son anniversaire : un possesseur – un possédé
Le jour de leurs 17 ans : plusieurs possesseurs plusieurs possédés
Le jour de ses 17 ans : un possesseur – plusieurs possédés
et puis : mon/mes – ton/tes – notre /nos – votre/vos
Merci pour vos propositions qui rejoignent mon opinion première.