Abréviation de pages
Je viens de voir sur un site que si l’abréviation de page est p., celle de pages est aussi p. et que, par conséquent pp. n’existe pas.
Qu’en est-il ?
Je vous remercie de vos explications.
Bonjour Zully !
L’abréviation moderne de pages est p. ; l’abréviation pp. est encore usitée mais elle est vieillie.
Je vous conseille donc d’employer p. : Reportez-vous aux pages 145 à 149 de votre manuel. ==> Reportez-vous aux p. 145 à 149 de votre manuel.
On peut d’ailleurs se demander où se trouve le second p. dans le mot plein (pages) ?!
Bonus : De même, on écrit de préférence § 5 et 6, et n on §§ 5 et 6, ne serait-ce que par souci de simplification : § 5, § 5 et 6.
Bonjour Zully,
Attention ! Quoi qu’on en dise sur Internet, les abréviations pp. et §§ sont encore d’actualité et très utilisées dans un certain nombre de publications tout à fait actuelles et respectables. Cela dépend de la marche maison (écrite ou non écrite). C’est pourquoi, je vous recommande la plus grande prudence à ce sujet si vous êtes conduite à relire des ouvrages. Renseignez-vous d’abord sur la marche suivie dans la collection ou le titre de presse.
Je vous remercie, Czardas, pour votre réponse. Je remarque que la plateforme BtB recommande « p. » dans tous les cas sans autre explication, alors que la Banque de dépannage linguistique indique que l’emploi de « pp. » est vielli. Je vous remercie également d’avoir précisé l’endroit où je devais aller sans avoir à chercher. J’apprécie.
Je vous remercie également, Prince, pour votre réponse. Vous vous demandez où se trouve le second « p » dans « page ». Cela m’a bien fait rire ; je suppose que dans la tête de ceux qui ont prôné « pp. », ils se sont dit « une page, deux pages, trois pages », donc on met « pp. » pour indiquer tout de suite qu’il s’agit de deux ou plusieurs pages. Mais, alors, dans « § »… on ne trouve pas la même logique. C’est un bon point pour vous ! J’y penserai lorsque la situation se présentera.
Prince, je me demande si on peut mettre « ?! » accolés…
Quand même, je suis rassurée, car dans le site que j’avais consulté, les nuances n’ont pas de place : « pp. » n’existe pas ! Alors que l’emploi a existé et donc je ne l’ai pas inventé mais emprunté ! Grâce à vous deux je change de temps…
Je vous remercie infiniment Evinrude. Oui, j’avais bien l’intention de m’en tenir aux conseils prodigués et en même temps je me disais que pp. et §§ avaient leur sens. Je serai prudente et vous remercie de votre conseil ; il est très bienvenu ! Quelle chance que vous m’ayez lue.
Oui, Zulli, on peut accoler un ? et un !
Voyez, par ex. :
« Le point d’exclamation se trouve assez souvent combiné avec le point d’interrogation pour exprimer à la fois surprise et intrigue.
La question peut aussi être exclamative :
Le paraître ne doit pas se distinguer de l’être ; l’être s’affirme en le paraître ; le paraître est la manifestation immédiate de l’être.
Puis, qu’est-ce que cela fait !!? »
Gide, Journal.)
Source : A. Doppagne, La bonne ponctuation, 2e éd., p. 43.
Chers Voltairiens,
Cette abréviation p. ou pp. s’applique-t-elle seulement avant un numéro de page (p. 10), ou peut-elle aussi se placer à la fin d’un nombre de pages, comme la précision du contenu d’un volume dans une bibliographie (Revel X., Tarte en pion, Ed. Tumouche, 178 p.) ?
De plus, faut-il marquer un espace entre le numéro de la page (178 p.), ou est-il recommandé de ne pas en mettre comme pour une unité de mesure (178p.) ?