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Bonjour Bernard,
Les deux locutions sont correctes et ont le même sens. Larousse :
(Par rapport à la remarque de Cathy, je pense que rien ne s’oppose à associer « bas de + précipice ». En effet, « en/au bas de » signifie « au niveau inférieur / à la base de quelque chose », ce qui est inférieur, c’est ce « 1. Qui, dans un ensemble linéaire et vertical, se trouve dans la partie basse […] » (Larousse) « fond » signifie (tlfi) : « Endroit situé le plus bas dans une chose creuse ou profonde ». )
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Bonjour Yustriker,
Les deux temps sont possibles, ce qui finalement est assez logique, puisqu’on évoque quelque chose qui a commencé dans le passé et qui est toujours d’actualité. La différence entre les deux est une différence de point de vue : si on choisit le présent, on part de la situation actuelle et on remonte dans le passé, au point de commencement de l’évènement dont on parle :
Je ne fume pas actuellement, et d’ailleurs, je n’ai pas fumé les deux années précédentes —-> « Je ne fume pas/plus depuis deux ans ».Si on choisit le passé composé, on parcourt le chemin inverse, on part de la situation passée pour aller vers la présente :
Je n’ai pas fumé pendant deux ans, et d’ailleurs, c’est toujours le cas, je ne fume pas actuellement —-> « Je n’ai pas/plus fumé depuis deux ans ».Le plus-que-parfait est également possible : « Il n’avait pas/plus fumé depuis deux, quand on lui annonça qu’il était atteint d’un cancer du poumon ».
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Bonjour itranslate,
Quelque = n’importe quel, donc « quelque », mais sans élision : « quelque autre symptôme »
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Bonjour Ingrid
1 – Si « il » est un pronom personnel, « que » mis pour « les folies » est COD, et comme il est placé avant l’auxiliaire, il faut en effet faire l’accord : Les folies qu’il s’est dites à ce sujet.
Si « il » est un pronom impersonnel, « que » mis pour « les folies » est sujet logique, et alors, le participe passé reste au masculin singulier.2 – Ici le sujet de « voir » (= elle) et celui de « plaindre » ( = ses amies) sont différents, par conséquent, le participe reste au masculin singulier.
Si les sujets sont identiques, on accorde « vu » avec le sujet, par exemple : Elle s’est vue plaindre ses amies.3 – OK
4 – « Se servir de » est un verbe pronominal autonome (ou subjectif), dans ce cas, le pronom réfléchi n’a pas de fonction et le participe s’accorde avec le sujet.
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Bonjour ofernandez,
Vous avez raison, « une autre vie » est bien COD et comme il est placé après l’auxiliaire, il n’y a pas d’accord.
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Merci à tous pour vos réponses. Mais je reste un peu frustré dans la mesure où aucune explication de ce phénomène n’a été proposée. On trouve le même genre de paradoxe avec l’unité :
« Hier, nous avons fêté les un an de notre fils. »
« Avec mes 1 mètre 95, j’ai du mal à passer inaperçu. »
(Et, oui, bien sûr on peut reformuler : « Hier, nous avons fêté le premier anniversaire de notre fils » / « Avec mon mètre 95, … » ; mais ça évite de se pencher sur un phénomène linguistique (ou cognitif) récurrent et fréquent, je trouve ça dommage.)
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Bonjour zazaz,
En principe un vide-grenierS est un évènement où on vide des greniers et pas un seul grenier, par conséquent le « s » me semble requis, même au singulier et a fortiori au pluriel : un vide-greniers / des vide-greniers.
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Merci à tous pour vos réponses.
J’ai un peu continué mes recherches, et je constate que Littré (voir ci-dessous) a également du mal à voir dans ce cas un adverbe, qui avance un prudent « préfixe » invariable (alors qu’il évoque bien un adverbe dans le cas de « nouveau-né(e)(s) »).
« Au plur. Des mort-nés, suivant l’Académie. Laveaux veut qu’on écrive morts-nés, disant qu’il s’agit d’enfants nés morts ; mais, comme l’usage a prévalu de dire au féminin mort-née, il faut considérer ici mort comme un préfixe invariable. »
Dans les ouvrages du XIXe siècle, on trouve pas mal de cas où « mort » est accordé, et j’aime tout particulièrement celui-là (extrait de cet ouvrage https://urlz.fr/j1oh) :
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Bonjour Davidero,
Dans le premier cas, l’usage de « anonyme » est correct (voir ci-dessous la définition du dictionnaire de l’Académie) : effet de foule, même si les personnes présentes sont identifiables, elles ne sont pas identifiés, par opposition aux célébrités, elles sont en effet des anonymes (= des gens ordinaires). Dans le second, cet emploi me parait en effet un peu limite : petit groupe dont les membres sont bien identifiés et nommés + leur participation à un jeu télévisé les fait sortir de leur banalité, les distinguent du commun, leur fait même connaître le fameux quart d’heure (et un peu plus) de célébrité.
«☆3. Qui ne se distingue en rien du commun […] Subst. Un, une anonyme, une personne qui se confond parmi ses semblables »
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Bonjour Totoro,
C’est un phénomène fréquent qui ne concerne que le pronom de la troisième personne (on ne dira pas : « Elle prend le dossier et me / te / nous / vous tend »), et qui est dû à une difficulté de prononciation (cf. ci-dessous « haplologie »), mais qu’on retrouve également à l’écrit. Extrait du Bon Usage :
« Par un phénomène d’haplologie, certains pronoms disparaissent d’une manière formelle, sans que pourtant « le signifié » dont ils sont porteurs soit absent de la communication. Dans la langue parlée, le, la, les s’effacent très souvent devant lui, leur. Ce phénomène apparaît parfois par écrit, même en dehors de la reproduction de conversations courantes. »- 850 vues
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