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* Avez-vous oublié le mot « pas » ? Vouliez-vous dire « je n’avais pas pensé » ? Si oui, j’aurai un début de réponse. J’ai effectivement trouvé moi aussi des problèmes dans l’alignement de ces quelques mots. Vous me direz si ce sont les mêmes choses qui nous dérangent.
* Reconnaissez que ce vous présentez comme une phrase n’est pas une phrase. Si vous voulez qu’on commente une phrase, présentez une phrase.
* Pour ce qui est de l’accord, vous avez évidemment vu que le mot « possibilité » n’est pas COD du verbe « penser », et que l’accord est une grossière erreur.- 2056 vues
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Le verbe, « transplanter », comme le verbe « planter », est transitif direct, avec un COD, mais sans COI.
— Je plante des fleurs dans la terre, je plante des fleurs un peu partout, je plante des fleurs sur le balcon…
Votre liberté est de faire suivre le verbe du complément circonstanciel que vous souhaitez, mais la préposition « à » n’introduira pas le receveur. Il vous faut une façon de considérer le receveur non pas comme un COI mais comme un complément circonstanciel. Ce n’est pas évident.
On aimerait que « transplanter à » existe pour introduire un COI. C’est même une exigence sémantique, mais non prévue par la syntaxe actuelle. Je fais le pari que dans moins de cinquante ans, on « transplantera à », comme on « donne à », comme on « transfère à »… Si vous travaillez dans un milieu médical, dites-nous comment disent les gens concernés, il n’est pas exclu qu’il faille les suivre, et il ne vous est pas interdit par la loi d’accompagner l’évolution d’un mot récent vers une pleine intégration aux principes de la langue française.
Si on veut s’en tenir à des CC : transplanté dans le cerveau de… transplanté chez un sujet âgé, transplanté au niveau du poignet de Mme… tout ce qu’on peut imaginer est possible.
Peut-être que si vous désignez un sujet, si vous conjuguez « transplanter », si vous donnez un nom à l’organe, si vous ne considérez pas le receveur comme un patient, si vous voulez préciser la réalité de l’opération, si en réalité vous nous dites clairement de quelle phrase vous parlez (déjà, l’avez-vous lue ou l’avez-vous écrite, cette phrase ?), nous pourrons vous aider davantage.
——–
Note à Prince. Il n’est pas utile de citer le numéro du tome du Grand Robert, car ils ont adopté un système de classement des mots assez révolutionnaire permettant de retrouver n’importe quel mot en quinze secondes. Je crois que c’est l’ordre alphabétique ou un truc comme ça.- 664 vues
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L’idée n’est pas la répétition automatique de la préposition, comme cela est trop souvent écrit.
L’idée est de répéter la préposition autant de fois qu’il y a de rapports exprimés entre les éléments de la phrase.
— Cette voiture est la voiture de Paul et Sidonie.
— Ces deux voitures sont les voitures de Paul et de Sidonie.
Il y a dans la première phrase un seul rapport objet/personnes : la voiture d’un côté, et l’ensemble « Paul et Sidonie » de l’autre.
Il y a dans la deuxième phrase deux rapports objets/personnes.Dans l’autre exemple ci-dessus (J’ai donné dix euros à Marie, à Kevin et à Phil), tout dépend du sens.
Pour dire « j’ai croisé Marie, Kevin et Phil ; je leur ai donné dix euros », il n’y a à mon avis qu’un don, un seul rapport à exprimer, un seul COI à introduire par une seule préposition –> J’ai donné dix euros à Marie, Kevin et Phil.
L’écriture « J’ai donné dix euros à Marie, à Kevin et à Phil » me suggère qu’il y a trois dons ; ou grammaticalement parlant que le verbe donner a trois COI (ça me suggère aussi dix euros chacun et non dix euros en tout, mais c’est un problème différent).Dans votre exemple particulier, je ne pense pas que « conseil service et formation », même en ajoutant des articles au besoin, même en réagençant les mots, soit un concept qui puisse former un ensemble, ce qui permettrait de ne faire état que d’un rapport entre d’une part les « prestations » et d’autre part « ces trois concepts réunis ». Ce serait différent avec des concepts mieux agglomérables comme « recherche et développement ».
Jusqu’à preuve du contraire, vous nous parlez de prestations de conseil, de prestations de service, et de prestations de formation, et si c’est le cas il faut l’assumer. Si ce sont trois prestations différentes, il y a trois rapports à marquer syntaxiquement. Il faut répéter la préposition. Vous avez juste le droit de ne pas répéter le mot « prestations », mais vous pourriez répéter ce mot sans dénaturer la phrase, preuve qu’il y a bien trois prestations, trois rapports.
Donc, chaque fois que quelqu’un écrit que les prépositions se répètent obligatoirement, vous devez en fait comprendre que si vous pouvez répéter le mot mis en commun, alors, même si vous ne le faites pas, les prépositions sont à répéter.
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Le verbe « se souvenir » introduit une évocation (a), et n’est pas vraiment fait pour introduire une interrogation indirecte (b). On s’en sert quand même pour cela, mais ce n’est possible qu’à la forme négative ou interrogative. Et il faut bien reconnaître que le sens interrogatif indirect de « se souvenir » n’est pas évident.
— Je me demande quand tu es venue : bon exemple d’interrogation indirecte
— Je me souviens quand tu es venue : pour moi, cette phrase n’a pas vraiment de sensIl y a deux constructions bien distinctes :
a) celle où « se souvenir » évoque une situation, un lieu, un moment, et même avec des pronoms, on garde la préposition « de », car après tout, on construit logiquement avec un pronom comme on construit avec un nom. Il peut s’agir d’un pronom sans antécédent.
b) celle, utilisable principalement à la forme négative, où « se souvenir » peut introduire une interrogation indirecte, sans la préposition « de ». Le pronom interrogatif ne remplace rien, il introduit une interrogation indirecte.Exemple avec « qui ».
a) Évocation.
— Tu te souviens de qui t’a dit cela ? (de cette personne, de la personne qui…)
— Je me souviens parfaitement de qui m’a dit cela, je me souviens bien de cette personne.
C’est la construction la plus proche du sens « se souvenir », la plus logique
b) Interrogation indirecte.
— Tu te souviens qui t’a dit cela ? (qui te l’a dit ?)
— Je ne me souviens plus qui m’a dit cela.Exemple avec « quand ».
a) Évocation
— Tu te souviens de quand nous habitions à Lyon ? (de cette époque-là, de l’époque où…)
b) Interrogation indirecte.
— Je ne me souviens plus quand nous habitions à Lyon (à quelles dates ? quand habitions-nous à Lyon ? je l’ignore, je me demande quand…)Dans votre cas (que vous avez pris soin d’écrire à la forme négative), les deux constructions sont possibles également. Mais elles se ressemblent moins, il y a moins de risque d’hésitation sur le fait de mettre ou non la préposition « de ».
a) comme COI de « se souvenir », on n’a plus le pronom sans antécédent « qui », mais « le jour où« .
b) on n’a plus le pronom interrogatif « qui », mais un adjectif interrogatif et un nom : « quel jour« .
Comme expliqué ci-dessus,
a) pour parler du jour, on dit « je ne me souviens pas du jour où tu es venue« , en conservant la préposition
b) pour parler de la date, on dit « je ne me souviens pas quel jour tu es venue« , sans la préposition
Contrairement à « le jour où », « quel jour » ne peut pas être considéré comme un syntagme nominal, ce n’est donc pas le COI de « se souvenir », il n’y a donc pas de préposition « de ». Pourquoi « se souvenir » peut-il introduire une question indirecte ? C’est un mystère.- 1443 vues
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Je suis surpris de votre unanimité quant à l’incorrection de la phrase 2.
J’espère qu’on est d’accord avec la relative ci-dessous ?
— Voici un article. J’ai écrit cet article. Voici un article que j’ai écrit.
Mais apparemment toutes les phrases ci-dessous sont incorrectes ?
Parce que le relatif « que » n’est pas COD du bon verbe ?
— Voici un article. Je crois que tu as écrit cet article. Voici un article que je crois que tu as écrit.
— C’est le sujet d’un article que je crois qu’on va me commander.
— C’est le sujet d’un article que je crois que je vais écrire.
— C’est un livre que j’imagine que tu as lu.
— C’est un auteur que je crois que vous avez rencontré ce matin.
— C’est le match que nous pensons qu’il faut gagner.
— Nous ferons ce que je pense que nous devons faire.
— C’est le livre qu’elle sait qu’elle doit écrire.
Pouvez-vous le confirmer, voire si possible l’expliquer ?- 1001 vues
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Ni en tant que déterminant-adjectif (« aucune chaloupe n’aurait dû s’y trouver »),
ni en tant que pronom (aucune n’aurait dû s’y trouver),
le mot « aucune » n’est de nos jours accepté au pluriel ; il est presque réservé aux noms singuliers, hélas.
Si on considère que la forme qu’on utilisait encore il y a moins d’un siècle, et qu’on aurait pu lire sous la plume d’écrivains classiques :
— Nous ne secourûmes aucunes chaloupes rencontrées (adjectif) ;
— Aucunes ne furent secourues et toutes coulèrent (pronom) ;
si cette forme est réputée périmée, vous ne devez pas pour autant considérer que ce soit une faute que de mettre « aucune » au pluriel.
La littérature est remplie de milliers d’occurrences de cette construction (je vous en liste cent quand vous voulez).
Mais bon, d’un côté on nous dit que telle construction est bonne parce que Balzac l’utilisait, et d’un autre côté que telle autre construction est fautive parce qu’elle est devenue plus rare depuis 1900. C’est pourtant par milliers qu’on trouve des occurrences de cette construction par des auteurs classiques de référence. À vous de décider si vous souhaitez écrire à la suite de nos grands auteurs du XIXe siècle, ou de nos éditeurs de manuels scolaires de la seconde moitié du XXe siècle.En revanche, la construction « aucun parmi eux », « aucun d’entre eux », « aucune d’elles » (un pronom extrait d’un ensemble), est effectivement plus rare au pluriel, pour une raison de sens peut-être, mais ces constructions ne sont pas pour autant syntaxiquement fautives.
— « Les usuriers de notre époque ne logent pas tous rue des Grés ; ils ne sont ni vieux, ni ridés ; leur costume n’a pas été acheté au Temple : ce sont au contraire des hommes encore jeunes, toujours vêtus avec élégance ; et qui ne se refusent aucunes des jouissances de la vie. » — Eugène-François Vidocq
Ce pronom « aucunes » serait ici beaucoup moins complet, beaucoup plus pauvre, sans son pluriel.La règle qui interdit d’utiliser « aucune au pluriel », n’en tenez aucun compte. Ce n’est pas une règle d’auteurs, c’est une règle de profs.
Mettez un pluriel au pronom « aucune » à chaque fois que cela apportera un supplément de sens à votre phrase.Mais cela n’a pas forcément d’intérêt dans votre phrase : ce « aucune(s) » ne m’y semble pas s’opposer à « certaines« , mais à « une quelqu’une, la moindre » (simple interprétation de ma part), et garde logiquement le même nombre, le singulier.
Cette réponse a été acceptée par Isil. le 18 juin 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Un élément de réalité, dont la réalité dépend du regard que j’ai(e) sur elle, ce n’est pas un élément de réalité.
Le problème est que votre phrase, son sens, sont compliqués, difficiles, peut-être sujets à des interprétations multiples. Vous pourriez commencer par chercher des gens qui maîtrisent le sens de votre phrase (des philosophes, des sémiologues, des logiciens, des sociologues, ou des gens ordinaires mais plus clairs dans leur tête que moi…).
Car c’est bien le sens qui commande le mode subjonctif ou indicatif. Je précise d’abord que si quelques heures de réflexion ne vous suffisent pas, c’est qu’il faut carrément tout reformuler, du moins si vous souhaitez que la phrase que vous écrivez soit comprise. Je précise encore que si j’avais hésité sur le mode de « avoir » (ai ou aie), j’aurais hésité davantage encore sur le mode de « dépendre » (dépend ou dépende), et à vrai dire j’aurais écrit finalement « dont la réalité dépende du regard que j’ai sur« …
Soyez conscient que votre question (quel enchaînement d’indicatifs et de subjonctifs), et très compliquée. Ce n’est pas obligatoirement sur un site d’orthographe et de grammaire que vous obtiendrez une réponse définitive. Soyez très circonspect vis-à-vis des réponses qui vont tomber.
Peut-être résoudrez-vous votre question par une analogie de forme avec une autre phrase que vous trouverez dans vos lectures.Si vous maîtrisez très bien le français mais que vous avez juste un problème avec l’orthographe, il vous suffit de changer la première personne du singulier par la première personne du pluriel, et vous ferez votre choix à l’oreille.
— Un élément de réalité, dont la réalité dépend du regard que nous avons sur elle, ce n’est pas un élément de réalité.
— Un élément de réalité, dont la réalité dépend du regard que nous ayons sur elle, ce n’est pas un élément de réalité.
Vous avez compris que ma réponse serait plutôt, mais sans garantie parce que votre phrase est compliquée :
— Un élément de réalité, dont la réalité dépende du regard que nous avons sur elle, ce n’est pas un élément de réalité.
Enfin, si j’ai laissé ci-dessus les deux virgules pour faciliter la lecture de la structure, je vous engage à supprimer la première car la relative est déterminative, et éventuellement la seconde en supprimant aussi le reprise par le pronom « ce ».
— Un élément de réalité dont la réalité dépende du regard que nous avons sur elle, ce n’est pas un élément de réalité.
— Un élément de réalité dont la réalité dépende du regard que nous avons sur elle n’est pas un élément de réalité.- 992 vues
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La réponse de Prince est encore une fois incohérente, n’en tenez pas compte.
Appliquez simplement la règle connue de l’accord du participe passé avec son COD quand celui-ci est antéposé :
— les graines que vous avez semées
— les fleurs que j’ai prises
Que le participe passé soit ou non complété ne change rien :
— les annuelles que vous avez mises dans des pots
— les annuelles que vous avez laissées en terre
Et même quand il nous semble que le participe passé et son complément forment un tout, changeant le rapport entre le participe passé et son COD, on accorde encore :
— les femmes que j’ai prises à partie (et pourtant je ne les pas prises)
— les femmes que j’ai laissées à leur réflexion (et pourtant je ne les pas laissées)
Donc voila, on accorde parce qu’il faut accorder, même si ça n’a aucun sens de le faire.- 1104 vues
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Dans votre première phrase, vous hésitez entre « prévue » et « prévues« , peut-être à cause du vouvoiement ?
Dans votre deuxième phrase, vous avez changé d’avis, et vous pensez qu’il faut plutôt le masculin singulier « prévu« .
Ce n’est ni cohérent ni sérieux.
Voyez dans le mot « prévu » un adjectif plutôt qu’un verbe. Quand un participe passé est utilisé comme adjectif avec le verbe « être », on peut sans inconvénient oublier que ce participe passé vient d’un verbe, et le considérer comme une adjectif (comme certains dictionnaires le font d’ailleurs).
Vous pouvez aussi continuer à considérer que vous êtes en train de conjuguer le verbe « prévoir » comme vous l’écrivez en titre, donc à la voix passive (le directeur vous prévoyait –> vous étiez prévue par le directeur…), mais le sens de votre phrase est plutôt celui d’une phrase attributive, avec un adjectif : vous étiez déçue, vous êtes petite, vous serez ravie, vous étiez prévue…
Parler de « présence », comme on vous le suggère, n’est pas « plus correct » : vous étiez prévue dans l’organigramme de l’entreprise, vous étiez prévue parmi les rédacteurs de cette revue, vous étiez prévue au menu de ces cannibales… Le sens vous appartient à vous seul, et la notion de « plus correct » n’existe pas vraiment en grammaire ou en orthographe.- 1220 vues
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Le problème porte-t-il sur le fait qu’on puisse « désirer ajouter des lignes » mais qu’on puisse plus difficilement « désirer des lignes » ?
Non, car la la réponse serait la même avec « acheter des bonbons », alors qu’on peut « vouloir acheter des bonbons » comme on peut « vouloir des bonbons ».
— Tu peux acheter autant de bonbons que tu veux acheter de bonbons = Tu peux acheter autant de bonbons que voulu ?
— Tu peux acheter autant de bonbons que tu veux de bonbons = Tu peux acheter autant de bonbons que voulus ?
Le raisonnement n’est pas absurde. On l’applique en d’autres occasions :
— J’ai acheté tous les bonbons que j’ai voulu (sous-entendu, je voulais acheter des bonbons)
— J’ai acheté tous les bonbons que j’ai voulus (sous-entendu, je voulais des bonbons)Le vrai problème est que l’expression « autant que désiré » n’existe tout simplement pas, ni appliquée à un verbe (écrire autant que désiré) ni à une chose (autant de lignes que désiré(es)), et qu’on ne peut pas la trouver dans une phrase avec un sujet personnel, sans même préciser qui serait l’agent du verbe désirer.
De même, les phrases « viens aussi souvent que voulu », « tu peux acheter autant de bonbons que voulu(s) », sont incorrectes, car « que voulu » ne signifie ni « que tu veux venir » ni « que tu veux acheter » ni « que tu veux ».Vous avez l’obligation de construire une proposition dans la deuxième partie de la comparaison.
Les bonnes phrases seraient par exemple :
— Vous pouvez ajouter autant de lignes que vous le désirez. (on précise que c’est « vous » qui désirez)
— Vous pouvez ajouter autant de lignes que votre éditeur le désire. (on précise que c’est l’éditeur qui désire)
— Vous pouvez ajouter autant de lignes que le temps dont vous disposez vous le permettra.
— Vous pouvez ajouter autant de lignes que vous désirez en écrire, ou en ajouter.Vous ne trouverez la formule impersonnelle « autant que voulu », ou plus rarement « autant que désiré », que dans des textes théoriques, abstraits, sans sujet défini… Cela veut dire par exemple « autant qu’on puisse le vouloir ».
— Selon le nombre d’itérations, cette méthode d’approximation peut se rapprocher autant que voulu du résultat exact.- 1262 vues
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