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Bonsoir Tony.
Joelle a tout dit, mais quelques « trucs » simples :
A – Remplacez voir par parler pour vous assurer que c’est bien l’indicatif qui s’impose : « […] cela pourrait être la dernière fois que vous vous parlez. »
B – Remplacez cru par cuit pour vous assurer que l’accord est obligatoire : « Ces viandes que j’ai mangées cuites. »
Dans envoyer tout droit en Enfer, droit est adverbe et ne s’accorde donc pas… tout comme tout.
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Bonsoir Judith. Que est bien COD mis pour les photos : le COD étant placé avant le verbe prendre conjugué avec l’auxiliaire avoir, il doit y avoir accord :
« Les photos que tu as prises ».Pour s’y retrouver, le plus simple est de poser les questions traditionnelles : Tu as pris quoi ? Les photos, et que est donc bien COD.
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En fait, l’Académie française a pris position contre l’emploi de cheffe : « On se gardera de même d’user de néologismes comme agente, cheffe, maîtresse de conférences, écrivaine, autrice… L’oreille autant que l’intelligence grammaticale devraient prévenir contre de telles aberrations lexicales. » (c’est moi qui souligne). C’est ici.
C’est une question disons… très débattue.. Elle a déjà été discutée sur ce site.
Voilà pour les références hexagonales. Mais, en Suisse romande, on dit cheffe et, au Québec, c’est relativement fréquent aussi. Voir ici.
Il y aurait beaucoup à dire sur le rôle de « neutre » joué par le masculin, autrement dit le fait que, dans la généralité, ce sont des noms par ailleurs masculins qui sont considérés comme épicènes. Dans le cas de chef, sont mis en avant à la fois son caractère épicène et ce qui serait une « mauvaise » formation du féminin des mots en « f » : au prétexte que veuf donne veuve, il faudrait ainsi, en cas de féminisation, dire non pas cheffe mais chève… Je n’ai pas trouvé de référence, mais il y a certainement quelque part un argument étymologique (chef = tête).
On peut tout de même garder à l’esprit que l’évolution d’une langue est non seulement liée à l’usage qu’en fait le plus grand nombre mais aussi à des décisions tout à fait volontaristes. Comme en atteste la règle de l’accord du participe passé des verbes conjugués avec l’auxiliaire avoir que, justement, une partie de la francophonie remet en cause comme on peut le voir ici. Comme quoi, même si la France reste le pays où est concentré le plus grand nombre de locuteurs de la langue française, l’évolution peut provenir d’autres pôles de la francophonie.
En attendant, selon le pays où vous écrivez, vous pourrez choisir « la chef de service » (France) ou « la cheffe de service » (Suisse, partiellement Québec).
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» je suppose que c’est l’usage qui a fait force de loi » : je le pense aussi.
À propos de l’usage du point d’interrogation, il y a un excellent article sur le site canadien du bureau de la Traduction (BtB). Outre les emplois qui l’imposent, y figure cette mention :
« [Le point d’interrogation] figure à la fin des phrases affirmatives ou négatives qui, par l’intonation, expriment une véritable interrogation :- Tu viens?
- Ils ne vous dérangent pas? »
L’article se trouve ici.
Il me semble que, dans la phrase à l’impératif « Devine quoi ? », on est bien dans cette situation.- 11732 vues
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Bonsoir METRAN.
Le COD de convaincre est que mis pour les personnes. Le COD étant placé avant le verbe conjugué avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde. « Les personnes que j’ai convaincues », que l’on fasse suivre de « de me suivre » ou non.
Convaincre quelqu’un de quelque chose, ou convaincre quelqu’un de + infinitif : quelqu’un est de toute façon COD. Le CNRTL donne l’exemple suivant :
« 1. Il ne s’agit pas ici de plaider pour les coupables, mais de rappeler seulement que ces hommes, ces femmes sont des accusés, des prévenus, qu’aucun tribunal ne les a encore convaincus du délit ou du crime dont on les charge. Mauriac, Le Bâillon dénoué,1945, p. 398. » C’est ici .J’espère vous avoir convaincu(e) de cette orthographe ?
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Bonjour.
Contraire est ici adjectif qualifiant agissements et doit donc s’accorder avec lui : « des agissements contraires »
Cela dit, considérez l’ensemble de votre phrase (vous ne nous en avez indiqué qu’une petite partie !) et vérifiez que c’est bien contraire que vous souhaitez employer.- 3139 vues
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Bonjour.
Par rapport à la question que vous posez sur la conjugaison, il faut : vous commercialisez. Sinon, outre l’orthographe de l’adjectif différent, revoyez peut-être l’emploi de « mise en application ». N’ayant pas votre phrase complète sous les yeux, je ne peux pas être affirmatif, mais ne s’agit-il pas plutôt d’une mise en oeuvre ? Ce qui donnerait :
« […] les différents produits que vous commercialisez et leur mise en oeuvre. »- 2075 vues
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Bonjour Achille. Peut-être faut-il transformer un tout petit peu la phrase pour que l’idée que vous souhaitez exprimer ressorte. Si je vous ai bien compris, cela pourrait donner quelque chose comme :
« Si j’avais des petits-enfants pour récolter les fruits de mon labeur, je redoublerais d’énergie pour ôter les pierres de mes champs, planter des arbres en plus grand nombre. »- 2069 vues
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Bonjour.
Dans protagoniste, il n’y a pas l’idée d’affrontement. Le CNRTL donne : « 1. Personne qui joue un rôle de premier plan dans une affaire, une situation donnée. Synon. acteur, leader.Les protagonistes de la Révolution Française. » Cela dit, vous pouvez parfaitement écrire : « Les protagonistes de cette querelle ». L’idée d’opposition ne vient toutefois pas de protagoniste mais de querelle.
Dans antagoniste, l’idée d’opposition est clairement marquée. Vous pouvez regarder ce qu’en dit le CNRTL à propos de l’étymologie du mot : c’est ici.
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Bonjour.
En tout cas s’écrit effectivement au singulier. Une simple remarque sur la mention « familier » : Larousse ne considère comme familier que son emploi « avec valeur d’insistance » :
« En tout cas = quoi qu’il en soit, de toute façon. J’essaierai de vous voir à mon retour ; en tout cas, je vous donnerai de mes nouvelles.Emploi
En tout cas, avec valeur d’insistance, est familier : en tout cas, il n’avait pas à se mêler de mes affaires. » C’est ici.Quand il s’agit d’englober diverses possibilités (… divers cas), je ne crois pas qu’il y ait de caractère familier. On peut aussi dire dans tous les cas. En tous les cas est bien attesté mais, me semble-t-il, moins employé (mais je n’ai pas vérifié ce dernier point). En cas que est vieilli, au point qu’il apparaît aujourd’hui comme fautif (même s’il ne l’est probablement pas).
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