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Grand maître
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  • Grand maître Demandé 21 heures auparavant dans Conjugaison

    Bonjour,
    Le participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire avoir (ici sous la forme auraient) est invariable, sauf lorsque le complément d’objet direct est placé avant le verbe (ici ce cod est le pronom relatif qu’ ayant pour antécédent la femme puissante : les sorcières auraient incarné la femme puissante. > la femme puissante qu’auraient incarnée les sorcières).

    Les féministes valorisent la femme puissante qu’auraient incarnée, en leur temps, les sorcières de l’époque moderne.

    (ma réponse est purement grammaticale, car j’ai du mal à comprendre le sens, l’intention et la généralisation du propos.)

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  • Grand maître Demandé 6 jours auparavant dans Conjugaison

    Bonjour,
    Impossible de répondre de manière absolue  à votre interrogation avec un extrait si court arraché à l’écrin du récit.
    Dans un narratif au passé, vous pouvez insérer des éléments de dialogue, voire de dialogue intérieur, qui sont la citation d’un certain présent. Les guillemets sont alors obligatoires et vous pouvez répondre à une recommandation (il faudrait que…) aussi bien par un conditionnel (éventualité) que par un futur (réalité).
    Vous pouvez aussi intégrer dans un narratif au passé des réflexions intérieures, en général sans guillemets, qui restent dans dans le système du passé. Dans ce cas,  vous devez utiliser le conditionnel  qui peut aussi bien servir à exprimer une pure éventualité, qu’un futur du passé et si vous voulez différencier ces deux valeurs, il faudra renforcer la formulation par d’autres moyens de langage. Soyez surtout cohérent sur la longueur du texte.

    Si votre texte est ponctué de réflexions dans le système du passé, ne basculez pas dans un autre mode (et inversement ).

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2025 dans Question de langue

    Ah ah. Bien joué. Les deux, évidemment.

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2025 dans Conjugaison

    Aucune de ces propositions n’est possible. Ni le passé simple, ni le passé antérieur, ni les temps du subjonctif, ni le conditionnel ne sont compatibles avec un si de condition. Il faut dire : S’il avait ouvert sa cuisine.

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2025 dans Question de langue

    Bonjour,
    Le genre grammatical n’est pas un marqueur génital et les raisons pour lesquelles un mot est féminin ou masculin sont plus à trouver dans l’histoire des langues que dans l’histoire des sexes. Le genre féminin permet néanmoins de marquer l’incarnation par une femme, alors que l’incarnation par un homme ne peut être marquée que par contraste. Ainsi tous les concurrents sont sur la ligne de départ ne dit rien du nombre de femmes ou d’hommes, alors que toutes les concurrentes… nous révèle que cette course est réservée aux femmes. Vous pouvez donc parfaitement écrire : Cette jeune écrivaine est déjà un auteur à succès, ce qui implicitement indique que le talent littéraire est indépendant des gonades. Elles sont d’ailleurs nombreuses à revendiquer cette égalité, par exemple le prix Nobel Nadine Gordimer qui rejetait toute catégorisation littéraire en tant que femme. Chacun peut cependant vouloir souligner l’incarnation et vous pouvez le faire, à l’instar des anglophones, en ajoutant le mot femme : une femme auteur (a female writer), ou simplement en français en utilisant un article féminin comme le pratiquait ma professeur de lettres.  Mais pourquoi utiliser ces artifices, s’il est possible de décliner le nom au féminin. S’agissant des noms de métiers, à juste titre, la tendance est à la généralisation car il serait discriminant que certains métiers puissent être déclinés et pas d’autres. On dira donc une autrice, comme on dit une institutrice,  ou éventuellement une auteure, bien que cette construction soit peu orthodoxe. Evitez auteuse car les terminaisons en eur ne se déclinent en euse que pour les noms dérivés de verbes : chercher > chercheur >chercheuse. Enfin, Monica Belucci n’est pas un bel acteur, car ce métier est toujours incarné  et on se demande toujours quand sera nommée la première femme curé.

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  • Grand maître Demandé le 31 mars 2025 dans Accords

    Bonjour,

    Je vous verrai aux dates suivantes : 31/03, 30/04 et 31//05
    ou
    Je vous verrai le 31/03, le 30/04 et le 31/05.

    Préférez réserver la mise en commun de l’article aux dates consécutives : Je vous verrai au cours du congrès des 30 et 31 mars.

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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2025 dans Accords

    Bonsoir,
    Pour une fois, c’est le pluriel qui prévaut. Contrairement au javelot, la tomate n’est pas une discipline sportive (un lanceur de javelot). Ce n’est pas non plus le nom d’une substance considérée dans son indénombrabilité, à moins qu’elle soit en purée (un lanceur de purée). L’activité ne donne lieu à aucune sorte de vulnérabilité sociale ou de protection juridique, même s’il est urgent d’alerter sur l’insipidité de certaines variétés (un lanceur d’alerte). En fait, un lanceur digne de ce nom ne saurait jamais se contenter d’une seule tomate à projeter, il sera donc un lanceur de tomates !

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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2025 dans Conjugaison
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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2025 dans Question de langue

    Bonsoir,
    La construction « Il culpabilisait … » est incorrecte quoiqu’on l’entende souvent, car culpabiliser signifier « faire ressentir la culpabilité » ; il faut plutôt dire : « Il se culpabilisait d’avoir menti. » Si vous souhaitez employer un substantif au lieu d’un verbe, il vaut mieux utiliser une locution explicite : « Il se culpabilisait à cause de ses mensonges »

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  • Grand maître Demandé le 29 mars 2025 dans Question de langue

    Bonsoir,

    Celui dont on voudrait qu’il ne soit pas là est le plus souvent qualifié d’indésirable, mais si l’on veut insister sur l’absence d’intention, non désiré est bien plus usuel qu’indésiré (ngram indésiré / non désiré)

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