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Merci pour votre réponse.
Ce qui est étonnant dans ce texte, c’est que le mélange peut avoir lieu au sein même d’une phrase :
«Pendant un instant, une phrase essaya de se former dans ma bouche et mes lèvres s’entrouvrirent comme celles d’un muet. On aurait dit que sur elles cherchaient à s’exprimer une force, bien plus qu’un souffle de surprise ; mais aucun son ne s’en échappa , et ce qui avait été tout près de revenir en mémoire est demeuré incommunicable à jamais. » Gatsby le magnifique, p 128 ; édition folio
en mettant au passé simple le dernier verbe, on peut sentir ce qu’on perd de l’effet que vous décrivez de « rattachement au présent du narrateur »
Baptiste- 956 vues
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Bonjour,
J’ai moi-même pris cette règle pour indépassable jusqu’au moment où je suis tombé sur la traduction de Philippe Jaworski de Gatsby le magnifique. Cette traduction mêle sans arrêt, dans la plus parfaite limpidité, l’emploi du passé simple avec celui du passé composé.
Comment expliquez vous qu’un si grand traducteur puisse ne pas respecter cette règle dans la traduction d’un si grand roman ?
Baptiste
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