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Ne parlant pas anglais, j’ignore ce que signifie « service center » et comment on peut le traduire en français. En revanche, je connais suffisamment le français pour vous dire que la locution « centre de service », avec ou sans « s » à « service », n’existe pas, et qu’il ne sert en conséquence à rien d’en chercher l’orthographe.
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On accorde toujours les adjectifs selon le genre et le nombre du nom qu’ils qualifient. Avec un adjectif, vous n’avez pas le choix : un modèle (même femme) est beau mais provocateur ; de même qu’une personne (même homme) est belle mais provocatrice.
Il en va de même pour les participes passés : ces modèles sont catalogués… L’accord est obligatoire.On n’accorde jamais les substantifs en genre : elle est (un) témoin, il est (une) victime.
Mais certains substantifs, désignant des personnes, existent à la fois au masculin et au féminin : un homme / une femme ; un Anglais / une Anglaise ; un provocateur ; une provocatrice… Il ne s’agit pas d’accorder, mais d’utiliser le mot représentant un homme ou le mot représentant une femme selon qu’on parle d’un homme ou d’une femme : cet homme est un provocateur, cette femme est une provocatrice ; si le modèle est une femme : ce modèle est une provocatrice ; si la personne est un homme : cette personne est un provocateur. Ce n’est pas un accord avec le genre du sujet, c’est le choix d’un mot selon le sexe du sujet.Dans votre phrase :
Vous mélangez « être catalogué comme » et « être qualifié de » ; « être catalogué de » n’existe pas.
Mettons, mais je simplifie probablement l’usage, que « être catalogué comme » appelle un substantif et que « être qualifié de » appelle un adjectif.
Mettons aussi que vous ne vous amusiez pas à supprimer l’article devant les substantifs.
Alors choisissez entre :
— ces modèles sont catalogués comme des provocatrices.
— ces modèles sont qualifiés de provocateurs.- 1133 vues
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Deux modes et deux propositions, ça fait quatre possibilités :
(a) — Crois-tu qu’il soit si bon acteur qu’il soit capable de…
(b) — Crois-tu qu’il soit si bon acteur qu’il est capable de…
(c) — Crois-tu qu’il est si bon acteur qu’il soit capable de…
(d) — Crois-tu qu’il est si bon acteur qu’il est capable de…
Voici ma réponse pour la construction (a), enchaînement de deux hypothèses :
— — (a) Crois-tu qu’il soit si bon acteur qu’il soit capable de… : on peut supprimer une des répétitions ainsi :
— — (a1) Est-il à ton avis si bon acteur qu’il soit capable de…
— — (a2) Crois-tu qu’il soit si bon acteur pour être capable de…
On peut travailler ainsi sur la signification des quatre possibilités ci-dessus. C’est à vous de voir. Quelle est votre vraie question ?
N’hésitez surtout pas à passer plus de dix minutes pour rédiger, relire, et publier une question ou une réponse. Il n’est écrit nulle part qu’il faille faire elliptique ou mystérieux pour pour poser une question ou discuter de nuances de sens.- 1393 vues
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Vous demandez si la tournure de la phrase est bonne, et vous présentez deux débuts de phrases.
N’avez-vous vraiment pas le temps d’écrire deux phrases en entier ?
Sommes-nous si méprisables que vous ne puissiez nous accorder vingt secondes de votre temps pour terminer vos phrases ?
Pour ce que je vois des rares éléments que vous daignez nous présenter, rien n’empêche la juxtaposition des mots « distinguo » et « si ».
Le mot « distinguo » est bien sûr présent dans beaucoup de dictionnaires, y compris celui de l’Académie française. Ne tenez aucun compte de la réponse de Prince, c’est un gros taré qui écrit des phrases au hasard, mais c’est apparemment un copain de la direction du site, puisque ses pollutions ne sont jamais supprimées.
Reposez votre question de façon plus précise, on vous répondra.- 1332 vues
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Je vois qu’il s’agit d’un texte en normand datant de 1190, donc vous en lisez une version transcrite en français actuel. Il faut des spécialistes (ou une préface de l’éditeur) pour savoir comment a été réalisée cette transcription : rester proche du texte initial ? être compréhensible pour le lecteur d’aujourd’hui ?
Un grammairien du XXIe siècle n’a pas de réponse à « pourquoi sitôt et non si tôt » dans une traduction d’un texte du XIIe, on sait bien que « sitôt » vient de « si tôt » mais on ignore tous comment on disait en normand. Ce n’est pas le bon lieu pour cette question. Il faut que vous trouviez un forum de spécialistes du normand du XIIe siècle travaillant à une transcription de cette littérature en français moderne.- 1547 vues
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Ce n’est pas une question d’orthographe. Ce que vous voulez savoir, c’est si vous devez utiliser le mot ‘témoin’ au singulier ou au pluriel.
Ici le mot ‘témoin’ est certes un attribut du sujet, mais c’est d’abord un substantif, et un substantif ne s’accorde pas avec un autre substantif, ce sont deux mots indépendants. Vous avez bien fait de ne pas faire appel au verbe ‘accorder’, car il n’y a rien à accorder.
Vous voulez juste savoir si vos enfants sont le témoin ou les témoins. Cela peut dépendre de la phrase.
Pour des sens s’appliquant à une personne (un témoin de mariage, le témoin de la défense, les témoins d’un crime), on met le singulier ou le pluriel selon qu’il y en a un ou plusieurs.
Pour des sens non personnels (ces falaises sont le témoin d’un crime, on ne compte pas les sept falaises pour dire qu’il y a sept témoins), pour des sens abstraits (ces falaises sont le témoin de cent-mille ans d’histoire, dans le sens où elles pourraient témoigner), il n’existe aucune raison d’utiliser un pluriel.
Vous voyez que c’est assez simple quand il y a un article. Pour désigner des personnes, on fait l’équivalence ‘une personne = un témoin’, et plus abstraitement on conserve toujours le singulier.
Votre phrase est peut-être au croisement de ces deux sens (certes des personnes, mais qu’on ne considère pas forcément chacune comme étant un témoin individuel). C’est à vous de choisir.
Votre choix est fait ? Vous devez probablement écrire « que nos enfants en soient les témoins ».
Maintenant vous voulez vraiment à supprimer l’article ? pourquoi supprimer un article dans une phrase ? Pour des vieilles expressions datant d’une époque où on ne mettait pas d’articles ? Quoi que vous décidiez, faites comme s’il y avait un article : que les montagnes m’en soient (le) témoin ; que mon père et ma mère m’en soient (les) témoins.La préconisation du Larousse est d’une monstrueuse bêtise. Le substantif ‘témoin’ n’est jamais invariable ; il s’écrit sans ‘s’ au singulier et avec un ‘s’ au pluriel. Veulent-ils dire qu’il s’utilise normalement au singulier ? Ils n’ont pas le pouvoir de décider de cela. Veulent-ils dire que dans cette construction sans article, le mot ‘témoin’ est un adjectif invariable quand il est utilisé sans article ? Oui, je viens de vérifier, c’est bien ce qu’ils disent, mais ils n’ont aucune autorité pour faire d’un substantif variable depuis des siècles un adjectif invariable depuis quelques années. En lisant les neuf sens qu’ils proposent, on ne trouve même plus la possibilité d’un substantif s’appliquant à un objet (ces pièces sont le témoin de…). Il ne faut accorder aucune confiance à Larousse, entreprise privée parmi d’autres, qui joue sur sa notoriété mais n’a aucune autorité pour transformer les substantifs en adjectifs, variables ou invariables.
réf : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/t%C3%A9moin/77204- 1459 vues
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Il faut toujours éviter les redondances, mais ici ce n’est pas une redondance (deux fois le même mot représentant la même chose), c’est juste la répétition d’un mot, utilisé deux fois avec deux fonctions différentes, comme dans ‘je sors et je rentre’, ‘il pleut et il vente’, ‘c’est lui le grand et moi le petit’… On met les mots là où ils sont nécessaires.
De toute façon, dans l’expression adverbiale ‘le plus’, on ne peut pas dissocier ‘le’ de ‘plus’, donc si on répète ‘plus’, on répète forcément ‘le’.- 800 vues
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Le verbe vouloir appelle le subjonctif, contrairement au verbe penser. Il n’y a pas de subjonctif futur. Une subordonnée, même avec un sens futur, introduite par le verbe vouloir, appelle donc le subjonctif présent :
— tu penses qu’il ira, penses-tu qu’il ira, comment penses-tu qu’il ira…
— tu veux qu’il aille, veux-tu qu’il aille, comment veux-tu qu’il aille…- 1294 vues
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* 90% de mon équipe (pluriel puis singulier) est ou sont, on peut hésiter
* 1 % de mes effectifs (singulier puis pluriel) est ou sont, on peut hésiter
* mais 90% de nos équipes (pluriel + pluriel) est ou sont, il n’y a pas d’hésitation à avoir, il faut le pluriel
–> que 100 % de nos équipes soient impliquéesC’est juste pour « 100 % » que vous posez la question, parce que « 100 % », ce n’est pas vraiment un nombre, c’est une expression qui veut dire « tout » devant du singulier et « tous » devant du pluriel ?
D’accord, donc 100% de notre effectif est, et 100 % de nos adhérents sont…
Dans ce sens, c’est toujours ce qui suit « 100 % de » qui est le sujet de la phrase et qui emporte la conjugaison.C’est seulement dans de rares cas, quand on raisonne vraiment sur les chiffres, qu’on peut décider que « 1 % des gens » est un singulier, ou que « 2 % de l’humanité » est un pluriel, contrairement à ce qu’indique la réalité des compléments. Vous n’êtes pas dans ce cas.
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Ce genre de réponse validant « parler de passé » est difficilement acceptable. J’imagine qu’il s’agit d’ironie, ou d’un effet de l’apéro du vendredi.
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