L’appât du gain … l’appas …
Bonjour
Il semble acquis que l’on écrit « l’appât du gain ».
Pour autant, lorsque je lis les explications fournies dans le projet Voltaire, je ne comprends pas tout à fait : « à l’appât tout ce qui est, d’un point de vue bassement matériel, destiné à attirer dans un piège » : en quoi faire des profits constituent-ils un piège ?
Tandis que nous avons « aux appas tout ce qui éveille les désirs », qui pourrait mieux convenir à cette expression, dans la mesure où vouloir s’enrichir peut bel et bien éveiller un désir.
Qu’en pensez-vous ? Merci !
Il s’agit d’un mot unique à la base, le vieux français « appast ».
La différenciation arrive au début du XVIIIe siècle, peut-être sous l’influence de la langue précieuse, afin de ne pas mettre dans le panier des braconniers les « agréments extérieurs d’une femme » .
Il ne faut pas chercher trop loin des complications avec cette forme littéraire. Hormis l’acception précise des attraits féminins (et toujours au pluriel), employez « appât ».
Merci Chambaron, c’est noté 😉
Bonne fin de soirée, cordialement