Ce pourrait(ent être / subjonctif et indicatif
Rebonjour,
J’ai à nouveau trois questions.
1) Avec « ce », on a le choix d’utiliser du singulier ou du pluriel. Mais comment s’explique le pluriel dans la deuxième phrase ? Je pensais que « ce » était neutre est masculin singulier (ex 3 et 4) :
– Ce pourrait être deux amis
– Ce pourraient être deux amis
– Les inscriptions sont quand ?
– Les inscriptions, c’est quand ?
2) Dans ces deux phrases, seule la deuxième est correcte n’est-ce pas ?
– Ni elle ni moi ne parlera
– Ni elle ni moi ne parlerons
3) Dans ces phrases, le fait est bien établi, mais le subjonctif me semble mieux oralement que l’indicatif. De ce fait, a-t-on le choix entre ?
– Dès lors que ces deux personnes se sont désistées (se soient), le champ est libre.
– Êtes vous certaine qu’il prend (prenne) sa voiture ?
Merci de nouveau
1) « Je pensais que « ce » était neutre est masculin singulier ». Pensez à c’est, ce sont, ce serait, ce seraient.
2) Vous avez raison, la seule forme correcte est ni elle ni moi ne parlerons.
3)
– Dès lors que ces deux personnes se sont désistées (…) : le fait est certain (d’autant qu’il appartient au passé !), il faut l’indicatif et non le subjonctif.
– Êtes vous certaine qu’il prend (prenne) (…) Il est question de certitude, mais, en même temps, la question posée laisse planer le doute. Il me semble que les deux sont possibles mais pas forcément comme vous l’indiquez. Si l’événement a eu lieu : Êtes-vous certaine qu’il a pris sa voiture ou êtes-vous certaine qu’il ait pris sa voiture. Si l’événement est à venir : Êtes-vous certaine qu’il prendra sa voiture ou êtes-vous certaine qu’il prenne sa voiture. C’est seulement dans le cas d’une situation générale que je conçois la tournure Êtes-vous certaine qu’il prend sa voiture, présent de généralité (par exemple, il la prend tous les jours pour aller au travail).