subsister de/du
Bonjour,
Je bloque avec « subsister », car, étant un verbe intransitif, je me demandais s’il était possible de rajouter quelque chose après.
Exemples :
Ils ont mangé tout ce qui avait subsisté du banquet de la veille.
Tout ce qui subsistait de ce château étaient ses ruines.
J’ai pas mal de livres sur les règles de la langue française, mais les exemples manquent souvent cruellement pour ce genre de cas.
Merci !
Bonjour,
La seconde phrase est correcte. Subsister a ici le sens de « continuer d’être, exister encore malgré des transformations ou/et l’effet du temps.»
Quant à la première phrase je l’écrirais
Ils ont mangé tout ce qui restait du banquet de la veille.
Merci pour la réponse.
J’ai peut-être mal tourné la première phrase pour me faire comprendre, car, dans celle que j’ai écrite, elle paraît juste à mes yeux.
La voici :
Les cuisiniers [furent] consternés qu’il ait ainsi mangé de si piètres denrées ayant subsisté, de surcroît, du soir précédent, et non un mets plus décent.
«Consterné» est suivi des prépositions par ou de.
Je suis consterné par ton attitude.
Je suis consterné de voir à quel point tu te comportes.
Les cuisiniers furent consternés de le voir manger les si piètres denrées qui subsistaient du soir précédent, alors qu’il aurait pu se délecter d’un mets affriandant
Bizarre. Aucun de mes livres ne mentionne qu’il faille l’écrire ainsi.
OK. Du coup, est-ce que dire « consternés de ce qu’il ait mangé » est-il correct ? Moi, ça me fait mal aux oreilles.
C’est maintenant l’heure du choix qui n’appartient qu’à vous.
Mais cette tournure serait-elle correcte ?
Les cuisiniers [furent] consternés de ce qu’il ait ainsi mangé de si piètres denrées.
C’est tout ce que j’ai besoin de savoir, car je suis près de publier un livre – dont j’attends l’impression pour le parapher après de légers changements.
Tournure correcte puisqu’elle est calquée sur: Il était consterné de ce qu’on lui disait (exemple tiré de ce site)