« À Dieu vat ! »
Voici un extrait du livre de Jules Verne : Les enfants du capitaine Grant.
« Tiens bon !» cria John Mangles, épiant le moment favorable. En vingt secondes, le yacht atteignit l’entrée de la passe barrée par un mascaret mugissant. C’était l’instant.
« À Dieu vat !» cria le jeune capitaine.
Ma question: Pourquoi y a-t-il un « t » à la fin de vat ?
Ce n’est pas trop le lieu pour se lancer dans des études érudites sur l’origine précise de cette expression. Elle semble incontestablement venir du monde des marins, mais les interprétations divergent trop pour en cautionner aucune ici.
La littérature est abondante, et vous pouvez notamment consulter http://www.cnrtl.fr/definition/adieu-vat qui a le mérite de citer et référencer les différentes sources sérieuses. Après, à vous de choisir celle qui vous inspire le plus et « à la grâce de Dieu »…
On peut aussi citer Grevisse, en notant bien qu’il précise que les interprétations sont diverses : « L’expression À Dieu va ! s’expliquerait sans peine, mais il se fait qu’on la trouve plus souvent, dans les dictionnaires et dans la littérature, sous la forme À Dieu vat (avec t souvent prononcé).
Cela a donné lieu à des hypothèses variées (influence de Va-t’en, etc.). L’emprunt d’une interjection bretonne ne serait pas invraisemblable pour une formule qui s’employait notamment parmi les marins. » (Le Bon usage. § 833).