« leur/leurs »
J’ai énormément de difficultés à savoir comment accorder « leur ». Faut il mettre systématiquement du pluriel si on ne peut pas dire « lui » ?
La première question permettait de briser la glace et de plonger les médecins dans le cœur de leur pratique. Les autres questions avaient pour but d’interroger les médecins sur, d’une part, la place de leur prise en charge du cancer dans leur pratique quotidienne, leur collaboration avec les autres intervenants du parcours de soin, leur rôle dans la prise en charge psychosocial, sur leur rôle auprès des aidants et des familles.
Leur est un déterminant possessif qui se met au pluriel si le nom qu’il accompagne est au pluriel.
Les enfants ont mis leurs chaussures (il y a deux chaussures par enfant).
Je vais leur parler : leur est invariable quand il est pronom COI, et toujours devant un verbe.
Votre texte :
les médecins dans le cœur de leur pratique (il s’agit de la pratique médicale au sens général), vous auriez pu écrire
« de leurs pratiques » (il se serait alors agi des pratiques médicales).
Le reste est bon et le singulier est juste car vous évoquez des concepts indénombrables.
Par exemple,
les Français s’occupent de leur santé (c’est la santé des Français et non les santés…)
Concis et très clair.
Bonjour,
J’ai considéré que le terme « parcours » de soin impliquait des étapes successives, avec des intervenants différents, et donc autant de collaborations possibles (et non une collaboration collégiale). J’ai donc utilisé le pluriel.
A votre avis, mon raisonnement est-il valable ou s’agit-il d’une erreur ?
Le mot « parcours » qui prend un « s » même au singulier, implique en effet des étapes et plusieurs collaborations, donc le pluriel paraît logique.
Pour trancher entre leur et leurs, je mets la phrase à la première ou deuxième personne du pluriel. Notre et votre deviennent leur, nos et vos deviennent leurs. Voici comment je l’écrirais :
La première question permettait de briser la glace et de vous plonger au cœur de votre pratique. Les autres questions avaient pour but de vous interroger sur, d’une part, la place de votre prise en charge du cancer dans votre pratique quotidienne, vos collaborations avec les autres intervenants du parcours de soin, votre rôle dans la prise en charge psychosociale, sur votre rôle auprès des aidants et des familles (d’autre part).