Une nuit que je contemplais le résultat… fonction subordonnée
Bonsoir,
Petite question de langue, dans la phrase:
« Une nuit que je contemplais le résultat de mon labeur. »
Peut-on dire que la sub. introduite par « que » remplace la locution « alors que »
et sa fonction serait CCtemps?
Merci
Bonjour,,
Commençons d’abord par constituer une phrase complète, par exemple : « Une nuit que je contemplais le résultat de mon labeur, une question me vint. »
Dans celle-ci, l’ensemble du groupe « Une nuit que je contemplais le résultat de mon labeur, » constitue un complément circonstanciel de temps de la proposition « une question me vint. » : Une question me vint… oui, mais quand ? une nuit que je contemplais le résultat de mon labeur.
Dans l’ensemble « Une nuit que je contemplais le résultat de mon labeur, » , la partie « que je contemplais le résultat de mon labeur » constitue une proposition subordonnée relative déterminative du nom nuit : Une question me vint… quand ? une nuit n’importe quelle nuit ? Non , une de celles que je contemplais le résultat de mon labeur. Dans ce dernier groupe, on peut aussi considérer que la conjonction que a une fonction de complément circonstanciel de temps de je contemplais
Pour répondre complétement à vos questions, la phrase construite avec alors que donnerait deux compléments circonstanciels de temps distincts et grammaticalement dissociés : Une nuit, alors que je contemplais le résultat de mon labeur, une question me vint.
Il peut donc y avoir une sub sans principale ?
Lisez ma réponse attentivement
Avec une subordonnée relative, il faut bien que l’antécédent se trouve dans une autre proposition, la principale.
Bonsoir,
Ce qui est introduit par « que » ici n’est en aucun cas une subordonnée dans le sens où « une nuit » n’est même pas une proposition, il n’y a aucun verbe ?
Grammaticalement, pour votre phrase, je dirais dans l’ordre : CC de durée / de temps Sujet Verbe Complément
Bonjour,
pour ma part, « que » est dans votre phrase une conjonction de coordination et non un pronom relatif (Il n’y a pas d’antécédent) qui introduit une subordonnée complétive, complément du nom « nuit ».
Elle précise quelque chose à propos de ce nom, comme une apposition. Ce n’est pas un complément circonstanciel
une nuit que… est une forme atypique de la construction une nuit où… / une nuit pendant laquelle / une nuit au cours de laquelle, etc. avec dans tous les cas nuit comme antécédent.
NB La conjonction que ne peut pas être de coordination.
Bonsoir Bruno,
vous avez raison j’ai écrit tout cela un peu rapidement. Je voulais bien sûr préciser qu’il s’agissait dans cette phrase,
non pas d’un pronom relatif avec « nuit » pour antécédent mais d’une locution conjonctive.