Sur identification c.o.d
dans ces phrases :
une planche qu’on avait ( quoi ?) oublié cod oublié
une satisfaction qui avait ( quoi? ) grandi cod = grandi
l’arbre magique que clara avait ( quoi ? ) suspendu cod = suspendu
l’info avait été cachée verbe être donc s’accorde
l’identification C.O.D est t-elle correcte ? l’orthographe bonne ? c’est un test pour voir si je me débrouille assez. Merci à vous
La question « quoi » n’aide décidément pas à détecter le COD !
Il faut comprendre ce qu’est un COD. > Prenez le temps de suivre mon raisonnement :
Un complément d’objet direct, est d’abord le complément d’un verbe, qu’il soit ou non conjugué.
Il est d’objet, parce qu’il désigne ce sur quoi porte l’action du verbe.
Et direct parce qu’il n’y a pas de préposition entre lui et le verbe (prépositions, exemples : de, à,pour…
Pierre mange une pomme
l’action est portée par le verbe
ce qui le complète, ce verbe, c’est : une pomme
une pomme est l’objet sur lequel porte l’action
il n’y a pas de préposition entre lui et le verbe.
Comment vérifier que pomme est bien l’objet ?
On peut le faire sujet pour dire la même chose : une pomme……
Alors on transforme le verbe (qu’on met à la voix passive), et donc la phrase : une pomme est mangée PAR Pierre
—-
Dans votre exemple, c’est un peu moins simple parce que le COD est le pronom que et parce que la phrase n’est pas complète.
Je la complète : Il trébucha sur une planche qu’on avait oubliée
Cette phrase contient deux fois la notion de la planche :
il trébucha sur une planche et on avait oublié cette planche – si onfait de ces deux phrase une seule phrase, on ne veut (peut) pas répéter planche et on le remplace par un pronom : Il trébucha sur la planche qu‘on avait oubliée
Ce pronom est placé devant le verbe > accord du participe passé avec lui (qui est féminin singulier puisqu’il signifie planche)
Grand merci à vous !….je vais imprimer votre réponse et l’étudier attentivement. Effectivement j’utilise le mot » quoi » pour trouve le c.o.d parce que dans mes souvenirs c’est comme ça que mon instituteur, pourtant vieille école nous avait appris. Il faut dire qu’à époque nous étions enfants c’était en classe de 7 ème nous avions 10-11 ans peut être ? …il fallait rendre abordable sans doute.
Encore merci
Gougeon,
Vous ne posez pas correctement les questions :
Une planche qu’on avait oubliée –> on avait oublié quoi ? « Que », COD, mis pour « une planche » –> accord au féminin-singulier
Une satisfaction qui avait grandi –> elle avait grandi quoi ? Là ça ne fonctionne pas, car dans ce cas, grandir est intransitif, il ne peut pas avoir de COD.
L’arbre magique que Clara avait suspendu –> elle avait suspendu quoi ? « Que » COD mis pour « arbre magique » –> accord au masculin-singulier
Merci à vous ! …comme quoi connaître une règle ne suffit pas. Tout est dans la mise en oeuvre……et gros nigaud que je suis j’ai mal placé mes questions : (
J’imagine que vous voulez vous rafraîchir les idées sur les COD afin de pouvoir appliquer la règle de l’accord du participe passé d’un verbe conjugué à un temps composé avec l’auxiliaire avoir, accord qui se fait avec son COD si ce COD est placé avant. C’est la bonne démarche.
Un COD, sans préciser de quoi, ça ne veut rien dire. Il faut toujours dire de quel verbe le COD est COD. Vous avez choisi des exemples avec un verbe conjugué au plus-que-parfait. Dans ce type de conjugaison, il y a un auxiliaire qui ne doit pas être confondu avec le verbe en lui-même. Au présent, la question est probablement plus simple :
— une planche qu’on oublie
— une satisfaction qui grandit
— l’arbre magique que Clara suspend
On cherche donc les COD des verbes oublier, grandir, et suspendre.
Sans la proposition relative, on a :
— on oublie une planche
— une satisfaction grandit
— Clara suspend un arbre magique
Votre question pour identifier le COD fonctionne assez bien : on oublie quoi ? on grandit quoi ? on suspend quoi ?
Dans le premier exemple, le COD de « oublier » est « une planche ».
Dans le troisième exemple, le COD de « suspendre » est « un arbre magique ».
Dans le deuxième exemple, on voit que c’est la satisfaction qui grandit, et qu’elle ne grandit rien. Il n’y a pas de COD. Le verbe grandir et ici intransitif, c’est-à-dire qu’il se contente de son sujet pour donner un sens à la phrase.
Votre méthode d’identification du COD fonctionne bien pour les phrases simples, et vous devriez continuer à l’appliquer.
Vous avez choisi des exemples avec une proposition relative, articulée avec les pronoms « que » et « qui ».
Dans une relative, « qui » est pronom relatif sujet, et « que » est pronom relatif COD, reprenant un nom qui précède.
— Le chat qui mange la souris, la personne qui crie, les livres qui me plaisent
— La souris que le chat mange, la personne que je vois, les livres que je lis…
On peut même, à la limite, oublier le sens de ce qu’est un COD, et il suffit de considérer que dans une proposition relative simple, le pronom « que » est COD du verbe de la proposition relative :
— la souris que le chat mange, les livres que je lis, la personne que je vois, une planche qu’on oublie…
et que ce pronom COD « que », prenant le genre et nombre de son antécédent, il faut dans ces phrases appliquer la règle de l’accord des participes passés :
–> la souris que le chat a mangée, les livres que j’avais lus, la personne que j’ai vue, une planche qu’on avait oubliée…
Vous voyez ainsi que dans vos premier et troisième exemples, le COD des verbes « oublier » et « suspendre » est le pronom relatif « que » ayant respectivement pour antécédent « une planche » et « l’arbre magique ».
Et concernant votre deuxième exemple, vous voyez la cohérence entre ce qu’on a repéré au premier paragraphe (à savoir que « grandir » n’a pas de COD car on ne grandit rien), et le fait que le pronom relatif soit « qui » (une satisfaction qui a grandi). Le pronom « qui » n’est jamais COD et ne joue donc pas sur l’accord du participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire « avoir ».
Votre quatrième exemple est une phrase à la voix passive.
À la voix active, on aurait une phrase équivalente aux premier et troisième exemples :
— On cache l’info. On avait caché l’info. Une info qu’on avait cachée.
Dans la construction avec une proposition relative, le COD est le pronom « que » mis pour son antécédent « une info ». On n’accorde pas « caché » quand le COD « l’info » suit, et on accorde « cachée » quand le COD « que » précède.
À la voix passive, le COD devient sujet (on avait caché l’info –> l’info avait été cachée), l’auxiliaire « avoir » est remplacé par l’auxiliaire « être », et l’accord se fait selon le sujet. Notez aussi que le verbe reste le même, c’est toujours le verbe « cacher ». C’est seulement l’auxiliaire qui change.
on avait oublié quoi ? une planche ==> cod : planche
une satisfaction qui avait grandi ==> satisfaction est le sujet du verbe grandir (pas de COD)
l’arbre magique que clara avait suspendu ==> cod « l’arbre magique » / que
l’info avait été cachée : verbe être : l’info est le sujet du verbe cacher au passif ==> on accorde le PP avec le sujet