Accord tel que
Bonjour,
Je suis un peu perdue, je ne trouve pas la bonne réponse pour ces deux phrases. J’ai vraiment essayé de comprendre comment accorder avec sens mais rien y fait. Malheureusement, autour de moi personne n’arrive à me répondre avec assurance.
Pourriez-vous m’aider à accorder « tel que » dans ces deux phrases ? (je suis davantage sûre pour la première mais je préfère avoir votre confirmation)
« C’est ce qui lui a permis d’élaborer ses narrations les plus surréalistes, dignes d’un réel en perte ou en délire, telles que les conspirations cosmiques, les univers truqués, les réalités aux lois physiques détraquées. »
« Nous retrouvons aussi à certaines occasions des enjeux de domination surnaturelle par des consciences abusives tel que pourrait le faire une entité cosmique ou une conscience subjective prenant étrangement le pouvoir sur le réel qui s’offre à l’humanité. »
Merci d’avance,
Gretchen
Bonjour,
si dans votre première phrase l’antécédent de « telles » s’identifie facilement, dans la deuxième difficile de trouver celui de « tel que pourrait le faire ».
Cette deuxième phrase n’a pas vraiment de sens.
Pourtant le sens parvient à tous ceux qui la lisent, sans besoin d’explication préalable. Je veux bien qu’on puisse émettre des réserves à l’égard de la syntaxe (dans ce cas, j’accueille la remarque si elle est exposée ainsi), mais j’aurais apprécié plus de prudence — et de délicatesse — quant au sens émis et visiblement intelligible.
Comme je l’ai écrit et Chambaron aussi, on ne trouve pas d’antécédent à « tel » dans votre deuxième phrase.
C’est ce qui fait qu’elle n’est pas intelligible, puisque tout ce qui suit ce « tel » ne se rapporte à rien.
Si on retire le thème un peu fantasque de ma phrase (il s’agit de littérature avec des intrigues surréalistes), la voici en abordant un sujet plus ordinaire :
Nous retrouvons aussi à certaines occasions des situations de maltraitance par des propriétaires négligents tel que pourrait le faire un individu en manque de temps ou un autre étant peu sensibilisé aux besoins de l’animal.
La règle est toujours la même : dans la locution conjonctive tel que, le pronom tel s’accorde avec le (ou les) nom qui précède et auquel il se rapporte: « C’est ce qui lui a permis d’élaborer ses narrations […] telles que les conspirations cosmiques, les univers truqués, les réalités aux lois physiques détraquées. »
Pour la seconde phrase, il ne semble pas y avoir d’antécédent. Une autre conjonction conviendrait peut-être mieux : « Nous retrouvons aussi à certaines occasions des enjeux de domination surnaturelle par des consciences abusives comme une entité cosmique ou une conscience subjective prenant étrangement le pouvoir sur le réel qui s’offre à l’humanité. »
NB En cas de simple pronom introduisant une énumération, tel s’accorde avec ce qui suit.
Merci beaucoup Chambaron. En effet, la conjonction « comme » convient bien mieux. Je vais l’adopter dans mon texte.