combien de syllabes dans : « de maladies acquises » ?
Bonjour
Il y a combien de syllabes dans : « de maladies acquises » ? Je pense à 6 syllabes ; ai-je raison ?
D’avance merci.
Bien cordialement.
Jodoux
C’est de la métrique ? Si oui, si ce groupe termine le vers, on ne compte pas le « e » final, donc oui, six syllabes, sinon si acquises est suivi d’un mot commençant par une consonne, il faut compter le « e » a-cqui-se, donc une syllabe de plus.
Merci, Grand Maître pour votre réponse.
Mais je précise : oui, si le « e » est devant une consonne il se prononce comme dans « dites-moi ». Mais devant une voyelle dans « Est-ce assez » (« a » de « assez ») il ne se prononce pas.
Mais, dans « maladies acquises », le « e » de maladies est devant une consonne (« s ») ; il devrait donc se prononcer ! Or, pour autant , il me semble qu’on dit, phonétiquement : « maladizacquises ». Ce qui signifie que le « s » du pluriel de maladie n’intervient pas. Je n’ai pas trouvé ce cas sur les sites de règles de poésie.
Ai-je raison pour « maladizacquises » ?
D’avance merci.
Jodoux
Les « e » muets suivant une voyelle prononcée ne sont possibles qu’en liaison :
— autorisé : cette maladie est…
— interdit : cette maladie sera…
ou en fin de vers, en prononçant -di, comptant comme rime féminine (ne rime pas avec lundi)
— autorisé : … de cette maladie.
— autorisé : … de ces maladies.
Quand cela se passe à l’intérieur d’un mot, on n’utilise simplement pas ce mot
— interdit (ou déconseillé) : l’arbre qui ploiera
Le pluriel en « s » d’un mot en « ie », quelle que soit l’initiale du mot suivant n’est donc en principe pas possible à l’intérieur d’un vers.
On n’écrit pas « les maladies sont », et on ne se demande donc pas si cela se prononce « les maladilleux sont » ou « les maladissons ».
On n’écrit pas « les maladies étaient », et on ne se demande donc pas si cela se prononce « les maladilleux zétaient » ou « les maladizétaient ».
Il ne faut pas écrire puis compter les syllabes, mais il faut appliquer les règles dès le stade de l’écriture.
Ne cherchez pas au cas par cas. Téléchargez au hasard sur internet n’importe quel traité de versification et lisez-le entièrement, en une soirée, pour avoir une vision globale du truc. C’est seulement dans le cadre d’une norme que vous pourrez, ensuite, examiner des cas particuliers.
Aucun contributeur sur ce site n’ayant jamais ici montré la moindre connaissance en matière de versification, je vous engage à prendre beaucoup de distance avec les réponses qu’ils vous apporteront éventuellement ci-dessous.