Au baptême ou aux baptêmes / d’ ou de
Bonjour,
Bonjour,
Le baptême est, d’abord et avant tout, un sacrement individuel dans la religion chrétienne. Même si une cérémonie et une fête communes sont organisées, il y aura bien deux baptêmes. Puisque vous avez décidé pour vos filles de cet acte de foi, vous devez en respecter le sens et appliquer le pluriel. Pour la même raison ( x 2), vous devez répéter la préposition /de/. Devant le prénom Alice qui commence par une voyelle, cette préposition s’élide en /d’/ : Invitation aux baptêmes d’Alice et de Noémie.
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre réponse qui m’a été d’une grande aide!
Inviterez-vous plus tard les gens à la communion de vos filles ou à leurs communions puisque dans ce cas on peut faire entendre la nuance ?
Il n’y a pas d’évidence grammaticale ni même sémantique car le singulier se comprend aussi bien que le pluriel. En revanche, le singulier est générique (sans spécification particulière) et le pluriel marque une différence (ce peut être des cérémonies à des dates ou à des endroits différents).
Autrement dit, si l’on veut faire ressortir un pluriel il faut le marquer de manière audible : Toute la famille était présente aux baptêmes respectifs d’Alice et Noémie.
Bonjour Chambaron,
Ce n’est pas une argumentation recevable de renvoyer au déterminant possessif.
« Nous avons reçu la déclaration de Joseph et Marie. »
n’a pas du tout le même sens que :
« Nous avons reçu les déclarations de Joseph et de Marie. »
bien qu’il soit possible de condenser ces deux formulations avec le même déterminant singulier :
« Nous avons reçu leur déclaration. »
Inutile également d’ajouter /respectifs/ puisque l’invitation est écrite.
Il n’empêche que ces questions d’accords inaudibles se multiplient, ce qui me surprend toujours plus malgré mon âge : comment se fait-il que la langue française, réputée si claire, ne permette aucune distinction dans autant de cas ?
Il n’est pas « normal » que cette insécurité linguistique (c’est le terme précis des linguistes) pollue autant le passage de l’oral à l’écrit, engendrant en permanence des hésitations pour lesquelles les réponses sont souvent peu explicites.
On peut tourner le sujet dans tous les sens, à la fin on constate que le singulier est la forme naturelle de la pensée et que le pluriel doit trouver un moyen spécifique de se faire percevoir. Dans toutes les langues européennes féminin et pluriel sont des marquages complémentaires, des flexions des mots de base.
Je n’ai encore rien lu de pertinent pour expliquer autre chose que cette réalité linguistique qui n’a rien à voir avec les commentaires ou les arguties de grammairiens.