conditionnel
bonjour.
est-ce que je peut exprimer les deux phrase du conditionnel en utilisant l’indicatif comme ce qui suit:
-ça pourrait être pire = hypothétiquement ça peut être pire.
-ce livre pourrait t’intéresser = hypothétiquement ce livre peut t’intéresser.
est-ce que c’est correct
merci.
est-ce que donc, la phrase »ce livre pourrait t’intéresser » est éagle à « ce livre peut t’intéresser » à l’idicatif, sans utiliser le mot « hypothétiquement »?
çà pourrait être grave – ce livre pourrait t’intéresser
hypothétiquement ça peut être grave – hypothétiquement ce livre peut t’intéresser
Oui vous pouvez, mais je ne vois pas bien l’intérêt d’adopter une formulation plus lourde que le conditionnel.
On peut aussi utiliser l’indicatif sans ce gros adverbe. Le verbe « pouvoir » exprime déjà ici l’hypothèse. Le conditionnel souligne un peu cette hypothèse. On peut aussi utiliser l’adverbe avec le conditionnel.
Chaque formulation comporte une nuance.
çà ???
ça !
Réponse à cette question et à la précédente.
Quand le verbe « pouvoir » exprime une possibilité (une hypothèse de pensée, un espoir, une crainte…), il est normalement conjugué au conditionnel :
— il pourrait arriver en tête (je l’imagine)
— ça pourrait être pire (je le crains)
— ce livre pourrait t’intéresser (je le souhaite)
Vous demandez si le conditionnel est obligatoire, si un indicatif présent ne suffirait pas ? Il est vrai que le verbe auxiliaire « pouvoir » utilisé modalement peut paraître suffisant pour exprimer une possibilité.
Sans espoir ni crainte, sans imagination, comme simple examen d’un cas de figure, l’indicatif est effectivement possible :
— il peut venir, comme il peut ne pas venir.
— ce livre peut te plaire, comme il peut ne pas te plaire.
Cette construction n’est pas possible avec « ça pourrait être pire », car il s’agit clairement d’une crainte. Elle est possible avec « ce livre peut te plaire », mais est très neutre, ce n’est pas un conseil de lecture.
De façon générale, le verbe « pouvoir », quand il est utilisé en tant qu’auxiliaire modal, s’utilise au conditionnel.
Donc :
— Hypothèse théorique, espoir, crainte… –> « pourrait »
— Envisager un cas qui peut se présenter, de façon très neutre –> l’indicatif « peut » est possible, rarement utile
Vous demandez s’il y a d’autres manières, d’autres modes, pour dire cela, il y en a plusieurs :
— faire de cette proposition une subordonnée complétive au subjonctif : je crains que ce soit pire, je souhaite que ce livre t’intéresse
— faire de cette proposition une subordonnée complétive à l’indicatif : je pense que ce sera pire, j’espère que ce livre t’intéressera
— utiliser des adverbes ou des subordonnées circonstancielles : ce livre t’intéressera sans doute ; ce sera peut-être pire ; il viendra si on l’y autorise…
Cathy Lévy
Est-ce que je peuX