Concordance des temps
je tombe sur cette phrase dans un roman :
Dieu merci qu’il n’y a personne dans la rue, personne qui pourrait me voir.
Le présent me heurte dans la première proposition, je verrais davantage un subjonctif « ait ». Est-ce que j’ai tort ?
Merci et bonne journée !
Je ne sais pas pourquoi j’ai posé la question car je crois qu’il y a bien une erreur.
Si l’on remplace par « être, on a bien ; Dieu merci qu’il ne soit pas…
Pardon pardon !
Bonjour,
la bonne formulation est : « Dieu merci, il n’y a personne qui peut (ou puisse) me voir. »
« Dieu merci » est une locution qui ne peut pas être reprise par le pronom relatif « que » excepté si elle est COD d’une principale (cas rare.)
Ou alors, je remercie Dieu qu’il n’y ait personne dans la rue / qu’il soit en vie.
C’est vrai , mais cette version implique une foi , la locution non.