D’être ou de l’être
Bonsoir,
Une question en entraînant souvent une autre…
Ce mode de réflexion ne m’apparaissait pas se devoir »d’être » en psychiatrie
et/ou
Ce mode de réflexion ne m’apparaissait pas se devoir « de l’être » en psychiatrie
Je vois dans le premier cas une sorte d’obligation quasi « existentielle », une évidence quasi absolue et « inhérente » de fait (je ne trouve pas de termes plus appropriés)
Le deuxième cas, qui revient un peu au même, me semble cependant moins « fort », moins péremptoire. J’y vois plus le sens « d‘éventuellement, d’également)
D’après vous, les deux formulations peuvent-elles s’entendre selon le sens que l’on souhaite donner ?
Merci d’avance pour vos retours
Pour autant que cette tournure accepte un inanimé comme sujet (ce dont je doute), sans le pronom, il s’agit de dire l’existence = verbe être de sens plein ; avec le pronom, il s’agit d’un verbe être comme copule qui donc régit un attribut qui est repris par le pronom.
Bonjour Marcel,
Je comprends que, hormis votre doute en lien avec le sujet inanimé, les deux formulations peuvent s’entendre selon ce que l’on souhaite exprimer ?
C’est bien cela ?
Bonjour (ou soir) Cocojade,
Oui, mais les sens seront (radicalement) différents.
Verbe être « plein » = exister. Essentiellement employé dans les champs de la théologie et de la philosophie.
Tout homme se doit d’être.
(Peut-être au sens sartrien, puisque dès qu’on nait, on est… mais par existence, non par essence. Enfin je fais mumuse, parce que je ne suis pas philosophe pour un sou – Mais tout ça pour dire que ce type de formulation est tout de même rare et à mon sens – au-delà de l’histoire de l’inanimé, pas trop adapté à votre énoncé.)
Verbe être comme copule = introduit un attribut.
Tout homme se doit d’être libre > Libre, tout homme se doit de l’être.