Bonsoir Justine,
Le dictionnaire des cooccurrences a relevé les verbes suivants : Accorder, adresser, articuler, avoir, balbutier, bredouiller, céder, citer, crier, couper, demander, donner, échanger, émettre, enlever, exhaler, exprimer, faire entendre, grommeler, hurler, laisser échapper, mâchonner, marmonner, murmurer, obtenir, ôter, passer, percevoir, prendre, proférer, prononcer, rapporter, regretter, refuser une/la/des ~(s); avoir la ~ (+ adj.); calculer, compasser, composer, ménager, mesurer, peser, surveiller ses ~s; être modéré dans ses ~s; être avare/prodigue, se griser, s’enivrer de ~s; abonder, être brave/courageux/sobre en ~s.

Bien sûr, le contexte oriente et contraint le choix du verbe. Parfois, il est indispensable que le mot soit complété par un adjectif ou un complément. Ainsi  on ne peut pas exprimer des paroles, puisque ce sont les paroles qui expriment une idée, un sentiment mais on peut exprimer une sage parole car le mot parole ne signifie alors  plus les sons émis mais le message transmis. Le verbe apporter de votre question n’apparaît pas dans la liste, pourtant il paraît que « le Messie apporte la bonne parole » et semble-t-il, ce sont des paroles encourageantes.

La métonymie n’est pas toujours celle qu’on croit puisque parole a pour origine le mot grec  ancien παραβολή, qui a également donné parabole ; c’est ainsi le sens du discours qui fut d’abord  la parole avant que ce mot serve à en désigner le support. Les cooccurrences qui semblent si monstrueuses qu’elles mettent en péril la langue française se trouvent d’ailleurs le plus souvent dans les textes religieux. D’ailleurs, dès lors que sont prononcées des paroles réconfortantes, en les qualifiant d’une telle vertu,  sont-elles encore seulement un véhicule du langage ou déjà l’expression d’une intention ?
Bien sûr, je ne saurais trop recommander à Justine de ne s’écarter des usages courants qu’avec une extrême prudence et de se contenter de prononcer des paroles réconfortantes pour être sûre de son bien parler.

Remarques de Parlotte :  que des critiques sans aucune proposition de formulation.
Parlotte : contributeur maintes fois exclu de ce site pour cause d’insultes (revient constamment sous divers pseudos).
Curieux qu’il écrive encore « notre » site…

La 8e édition du dictionnaire de l’Académie française, plus explicite à ce sujet que la 9e, donne parmi les définitions de parole, celle-ci, proche de propos : « Parole désigne encore un ensemble de mots considéré sous le rapport de l’idée ou du sentiment qu’ils expriment. En ce sens, il s’emploie ordinairement au pluriel. »
Petit essai de mise en mots : « J’étais venu sans cadeau, sans bouquet, sans chocolats pour adoucir sa peine, je n’avais à lui offrir que quelques paroles encourageantes. Vous m’apportez de bien douces paroles, mon ami, me répondit-elle, mais toutes ces paroles énoncées ne me rendront pas mon mari. Les dernières paroles qu’il a déclarées l’ont été pour son chien. Vous rendez-vous compte à quel point il me méprisait ! Un animal qui ne peut exprimer la moindre parole !«