RE: » L’idée se veut très belle, qui montre (…) »
Bonjour,
Je croise à l’occasion dans la presse ce genre de tournure, faisant usage d’un « qui » utilisé de façon originale, que je ne saurais nommer : » L’idée se veut très belle, qui montre le couple vendant son énergie et sa jeunesse à un vieux monde croulant sous la poussière. »
Je ne comprends pas en quoi l’usage d’une subordonnée de ce type est juste, j’aurais moi écrit : « L’idée, qui montre le couple (…), se veut très belle ». Pourriez-vous svp m’expliquer ce cas (j’aurais aimé avoir d’autres exemples mais je n’ai que celui-ci sous la main) ?
Merci!
Bonjour,
La proposition qui montre le couple… est ce que l’on appelle ici une « relative appositive disjointe » (ex : Un loup survient à jeun qui cherchait aventure – La Fontaine). Elle crée un effet de renforcement du prédicat précédent (se veut très belle). On peut effectivement considérer qu’il y a ellipse (L’idée se veut très belle, [elle] qui montre le couple…). Il n’y a pas fondamentalement de changement de sens par rapport à votre suggestion (« L’idée, qui montre le couple (…), se veut très belle », juste un réarrangement stylistique qui permet d’accorder une certaine hiérarchie aux propos.