RE: Preuve de ce que (…)
Bonjour,
Dans un ouvrage académique écrit dans un langage soutenu, l’auteur peut-il écrire :
Cet extrait constitue une preuve de ce que l’auteur connaissait les arguments développés et les expériences réalisées par son collaborateur quand il a rédigé l’ouvrage publié ensuite en 1912.
Même si on peut écrire « une preuve de ce que nous avançons » ou bien « une preuve de ce qui a été dit », ici la tournure « de ce que » ne me semble pas correcte, et personnellement, j’écrirais plus simplement :
Cet extrait constitue une preuve que l’auteur connaissait les arguments développés et les expériences réalisées par son collaborateur quand il a rédigé l’ouvrage publié ensuite en 1912.
ou encore :
Cet extrait constitue une preuve de la connaissance par l’auteur des arguments développés et des expériences réalisées par son collaborateur quand il a rédigé l’ouvrage publié ensuite en 1912.
Qu’en pensez-vous ?
Merci beaucoup,
Valérie
Je pense que toutes les formulations sont justes, y compris celle qui vous chagrine. En effet, une subordonnée est avantageusement supprimée et il existe tant de façons d’alléger une phrase. Toutefois, un style un peu lourd n’est pas toujours fautif.