Présenter une pensée du narrateur
Bonsoir, dans un roman que je corrige, la narratrice (Lucie), qui est aussi le personnage principal, cite ses pensées au milieu du récit. Comme elles ne font pas partie d’un dialogue, doit-on les présenter avec des guillemets, les écrire en italique ou ne rien changer à la typographie ? Voici un exemple (c’est la deuxième phrase qui me pose question) :
Je sentais que ce repas dominical allait être long, voire très long. Respire Lucie, tout va bien se passer. Jeanne dût deviner mon inquiétude, car elle prit une voix qui se voulait rassurante.
Merci.
Dans tous les cas, cela dépendra de la charte utilisée par votre éditeur. L’ objectif, avant tout, est de rendre la lecture confortable. Aussi, si ces derniers sont habitués à ce que des paroles mises en italique renvoient aux pensées du personnage, vous devrez utiliser l’italique.
Il ne faut pas utiliser le même système pour exprimer les paroles de vos personnages. Votre lecteur pourrait avoir du mal à différencier vos dialogues des moments où vos personnages pensent et cela pourrait créer un inconfort de lecture. Bien sûr, quand vous adoptez un système, il faut le suivre dans tout l’ouvrage.
Personnellement, quand je vois de l’italique sans guillemets, j’identifie cela comme une pensée de l’auteur.
Merci pour votre réponse. C’est plus clair pour moi ! Et l’utilisation du présent pour partager une pensée dans un récit au passé n’est pas dérangeant ?
Non, c’est normal.